samedi 24 septembre 2011

Shooter

Shooter (, tireur d'élite) (2007)
De Antoine Fuqua
Avec Mark Wahlberg, Michael Peña, Danny Glover


Un tireur d'élite est enrôlé pour lutter contre un tentative d’assassinat contre le président des US. Finalement il est se fait rouler, est devient le criminel.

L'histoire propose une sorte de chasse à l'homme, avec pour fond, une intrigue politique, de complot et de crime majeur.
Le problème est que l'intrigue est révélée de manière très crue, avec une mise en scène et des paroles très pauvres.
Les acteurs et leurs jeux est banale, et Wahlberg brillent par son manque d'expression.

Les musiques sont typique d'un film d'action d'Hollywood, et n'ont rien de remarquable.

Finalement, il y a juste l'intrigue et la légère tension qui s'en sortent bien.

Un film d'action banal, avec des sujets pourtant intéressant mais mal servit.

6/10



Par Renaud

vendredi 23 septembre 2011

Dick Tracy

Dick Tracy (1990)
De Warren Beatty
Avec Warren Beatty, Madonna, Al Pacino


Le détective Tracy lutte contre l'escroc Big Boy Caprice, mais il est confronté à Breathless Mahoney.

Les thèmes sont simple, clairement mis en avant tout en restant cliché: le bon et gentil justicier contre le vilain méchant. La periode rappele celle de la prohibition et la lutte contre Capone, mais le film reste très divertissant et accesible au grand publique.

L'histoire est tirée du l'univers du comics du même nom, ce qui permet d'afficher des environnements et une palette graphique très cartoonesque, jouant sur des couleurs jaune, blanc, verte, fortes.

Les personnages reçoivent aussi un traitement similaire: un maquillage jouant encore plus la parodie et le comiques, mais qui colle à l'ambiance générale du film.
Les acteurs en profitent d'ailleurs, et particulièrement Pacino (une note très positive), pour exagérer les réactions, les expressions et les caricaturales des vilains. (À noter l'apparition de comique de Dustin Hoffman)
Tracy déçoit par contre par un jeu d'acteur assez pauvre de la part de Beatty et sourtout de Madonna.

Les musiques sont entrainantes, accompagnent bien le film en donnant une touche légèrement noire, style de musiques appelé "Dark Deco", que l'on retrouve aussi dans les premiers films Batman (du même compositeur, Danny Elfman)

Un film divertissant, agréable à regarder par son aspect visuel et qui vaut le détour pour ceux qui souhaite voir Pacino "s'éclater" dans un rôle sans limite.

6,5/10
 
Par Renaud

-À choisir, pour ceux qui n'ont vu aucun des deux, je conseillerai plutôt de voir Qui veut la peau de Roger Rabbit.

mercredi 21 septembre 2011

Snake Eyes

Snake Eyes (1998)
De Brian De Palma
Avec Nicolas Cage, Gary Sinise, Carla Gugino
 
 
Un policier louche se retrouve au centre d'une conspiration autour d'un meurtre, durant un important match de boxe.

Le lieu est propice à toute sorte de vices et nous présente différents points noire du monde de la boxe, des paris et son analogie au monde politique. Cependant les sujets sont évoqués et très vite survolés, donnant plus de place à l'intrigue.

Le style visuel du film ne reste pas ancré et nous offre de chouette plans-séquences, des plans caméra à l'épaule, des points de vues différents pour une même scène, des plans caméra subjective, ce qui donne un dynamisme et une vision nouvelle à chaque scènes.

Le personnage joué par Cage correspond à sa personnalité et son style et lui permet de se laisser aller, et la charmante Gugino est rafraichissante.

Ce film utilise beaucoup de plan évoquant le sens visuel, et rappel via sa construction la règle des trois unités (temps, lieu, intrigue) ce qui donne au final un film agréable, cohérent, mais avec une intrigue finalement assez léger.

7/10



Par Renaud

mardi 20 septembre 2011

Repo Men

Repo Men (2010)
De Miguel Sapochnik
Avec Jude Law, Forest Whitaker, Liev Schreiber


Remy (Law) travail pour une société pharmaceutique en récupérant les organes artificiels quand les clients ne peuvent plus payer leurs mensualités. Un jour Remy est victime d'un accident et reçoit un coeur artificiel, mais très vite il n'arrive plus à payer.

Ce film est présenté d'abord comme un film d'action alors que les sujets abordés ont plus à voir avec une réflection sur les habitudes et les attitudes de fonctionnaires, le refuge, la raison de vivre, et l'influence du travail sur la personnalité des gens.
Jake (Whitaker) dit d’ailleurs à un moment que l'on cherche un travail nous correspondant, et celui-ci nous modèle.

Ce film, malgré la présence de scènes sanglantes et jouant avec l'hémoglobine, permet dans une seconde mesure de s'intéresser et à questionner la légitimité de certains ordres, directives que l'on reçoit et si on doit rester critique et humain dans toute les situations.


Les prises de vues sont classique, mais on a droit à des quelques scènes de combats filmés de manière claire et qui essayent de résister au chant des sirènes des clichés des scènes d'actions actuelles d'Hollywood.

Le film reçoit quelques musiques pop connues qui appuient le film par leurs références directe à la scène en question.

Le jeu des acteurs est très correcte, et permet à Whitaker et à Schreiber d'incarner des personnages clichés, à deux dimensions.
Note négative à Braga qui n'apporte rien.

Un film intéressant, pour les fans de Law, et injustement dénigré lors de sa sortie, mais qui risques de se faire oublier sur la durée.

7/10



Par Renaud


-Brazil!!!!  T. Gilliam

lundi 19 septembre 2011

Taxi Driver

Taxi Driver (1976)
De Martin Scorsese
Avec Robert De Niro, Jodie Foster, Cybill Shepherd


Un vétéran du Vietnam travail la nuit comme chauffeur de taxi à New York, où il est témoin de la décadence, de la violence et de la prostitution dans les rues.

L'histoire suis la vie du personnage, dans une période de questionnement et de recherche sur le sens de sa vie, de son avenir et de sa place dans la société.
Le héros reste spectateur de toute les scènes de maltraitances et de discriminations au quotidien, se remet en question et réfléchit à sa place, se demandant si il doit prendre action et agir.

Les plans sont classiques, mais les scènes et les couleurs prises depuis le taxi on un effet légèrement irréel, songeur, mettant en valeur le décalage du monde de la nuit par rapport au jour.

Le jeu de DeNiro permet d'avoir un personnage crédible, où l'on sent ses besoins d'expressions et ses difficultés.
Note à Foster, qui n'a que 14 ans dans ce film  ;)

Un film représentatif d'une période, d'un monde rude et terriblement réel.

7,5/10



Par Renaud

-La fameuse scène: "You Talkin' To Me?"

samedi 17 septembre 2011

MirrorMask

MirrorMask (2005)
De Dave McKean
Avec Stephanie Leonidas, Jason Barry, Rob Brydon


Dans un monde fantastique, une jeune fille doit retrouver le MirrorMask pour sauver le royaume.

L'histoire ressemble à une sorte de quête intérieur, ayant pour but de lutter contre ses pulsions négative.
Le périple enchanteur et le parcours sont juste un prétexte pour voyager dans un monde idyllique et magique.
Les décors sont magnifiques, uniques, plein de charmes, de personnalités et de créativités.
On sent cependant une certaine faiblesse dans la qualité des textures et dans l'animation.
Les musiques "jazzy" sont très agréable et ont cette petite touche "fête de cirque/foires" très entrainantes.

Les personnages sont classique, mais correspondent à ce monde des rêves.

Ce film semble s'inspirer du livre "De l'autre coté du miroir" et a une "patte" artistique qui rappelle Labyrinth (par le même studio, The Jim Henson Company) de part son thème, l'ambiance, la narration et l'univers onirique.

Un beau film, rappelant le style de Lewis Caroll, mais exprimant une faiblesse au niveau de l'histoire.

6,5/10


Par Renaud

-What the hell do you got on your feet?...
... Is this some kind of sick joke?

vendredi 16 septembre 2011

Team America: World Police

Team America: World Police (2004)
De Trey Parker
Avec Trey Parker, Matt Stone, Kristen Miller 


Gary Johnston est recruté par la Team America pour infiltrer une organisation terroriste.


L'histoire, la mise en scène, et l'enchainement des différents lieux, plateaux et situations a tout du film blockbuster d'action. Les personnages sont typés mais restent accrochants et intéressants.
Les thèmes abordés touchent à des sujets sensibles et encore d'actualités.

Les personnages sont charmants, ont une "certaine" profondeur, des personnalités et des approches assez différentes, ce qui permet d'avoir des situations colorées.

Les décors et les personnages ont subit un effort magnifique tant au niveau technique que dans le soucis des détails, ce qui donne des environnements et des situations excitantes, qui nous permettent de nous immerger rapidement dans l'intrigue.
La technique utilisée pour créer les personnages et pour les faire bouger est très avancée.

Tout ce travail donne lieu à des scènes impressionnantes, pleines de rebondissements, d'effets pyrotechnique et d'actions, tout en donnant l'air de ne pas être limitées par la technique intrinsèque du matériau de base.

Les musiques sont dans le même ton que le film, c'est à dire satirique, remplis d'émotion, et de rythmes entrainants supportant l'action.


Voici un film extrêmement divertissant avec un humour second-degré omniprésent et un regard amère sur la société, mais qui fait défaut dans la profondeur, les créateurs nous ayant habitués à plus de questionnement, grâce à leurs œuvre principale: South Park.

8/10



Par Renaud

-Petite note d'humour:
Team America Belgium

jeudi 15 septembre 2011

Tron: Legacy

Tron: Legacy (2010)
De Joseph Kosinski
Avec Jeff Bridges, Garrett Hedlund, Olivia Wilde


Un jeune homme retrouve son père dans le monde virtuel, et se retrouve confronté à son clone malfaisant.

Ce film aborde la relation entre le père et le fils, les retrouvailles et l'importance qu'on accorde à un être cher.
Il touche aussi à des principes de rationalisation, d'applications logiques et épurées, et de la simplification pour la recherche de la perfection.
Le jeu des acteurs est correcte. Il est néanmoins très plaisant de retrouver Bridges dans le même rôle qu'il y a 28 ans dans l'originale, et le personnage de Quorra est amusant par son coté geekette.
Le film nous présente aussi une version moderne des Light Cycles, véhicule éponyme du premier épisode. Les mouvements de ces fameuses moto, et les combats de Disc Wars sont plus moderne, souple et servent l'idée que la grille ait évoluée durant tout ce moment.

Ces sujets cités ne sont cependant pas les points fort, ceux-ci étant le visuel et l'audio:

La musique accompagnant le film a été écrite par le groupe Daft Punk qui nous présente une œuvres différente à leurs habitutes. Nous avons droit à des cors, du synthé et des basses puissantes, mais le rythme et les pulsations typique du groupe nous accompagne en profondeur tout au long du film.
L'ensemble du film nous est servit par une esthétique épuré, dominé par quelques couleurs (noire, blanc, bleu, rouge) de type néon, et par un choix artistique recherché, poussé et cohérent. L'univers est réaliste et envoutant.
Je pose une note intéressante à la technique utilisé pour Bridges.

Il s'agit, à mon avis, d'un spectacle visuel, d'une balade, d'un voyage enchanteur.
L'aillant vu en 3D à sa sortie au cinéma, je peux vous dire qu'il s'agit du seul film, avec Avatar, à valoir l'immersion et l'expérience qu'offre la 3D. Les effets de réflexions, de profondeur, et les jeux de noires m'ont charmés, ainsi que les sensations offertes par la bande son.

Je le conseil à tout ceux qui cherchent un feu d'artifice visuel, et qui cherchent à s'immerger dans un univers original.

7,5/10



Par Renaud

Je ne peux que faire remarquer que finalement, le réalisateur s'est inspiré des films Matrix et Star Wars, comme le montre la scène finale à bord de l'aéronef, ainsi que part le personnage de Castor (qui fait trop penser au Mérovingien).

I <3 Lens Flares!!!

mercredi 14 septembre 2011

Street Kings

Street Kings (Au Bout De La Nuit) (2008)
De David Ayer
Avec Keanu Reeves, Forest Whitaker, Hugh Laurie


Un vétéran de la LAPD se retrouve confronté, suite à une bavure, au système corrompu de la police.

Le sujet légèrement prvocateur nous montre une facette moins reluisante de l'institution.

Le film utilise un style plus proche, une dualité au niveau des couleurs chaudes face à des et des tonalités froides-sombres, et présente des situations, des personnages et des relations rudes, sans pitiés et sévères.

La mise en oeuvre nous permet de suivre le personnage principale tout au long de sa recherche de la vérité, jouant sur les moments de tension et les attitudes peu règlementaire utilisées.

Le choix des acteurs (expecté peut'etre Reeves, qui semble "trop" amorphe) nous permet d'avoir d'avoir des personnages intéressant, malhonnète et douteux, crédible , jouant sur le caractère "gris" dans lequel baigne le film.

Un film intéressant avec quelques moments intenses, qui montre le côté amère de la société.

7,5/10




Par Renaud

Fast Five

Fast Five (2011)
De Justin Lin
Avec Vin Diesel, Paul Walker, Dwayne Johnson


Toretto et O'Connor sont recherché par le FBI. Pour fuir le pays, ils se réfugient au Brésil, mais sur place, ils seront confronté à  un dealer locale et à un agent fédérale.

Ceux qui connaissent la franchise savent à quoi s'attendre, pour les autres, nous avons univers centré sur les belles voitures et son monde 'underground-tuning'.

Cet opus apporte cependant son lot de nouveauté, des éléments d'histoire (!), plus de personnalités et de profondeurs aux protagonistes. Des personnages plus nombreux mais cohérent, ce qui les rends plus intéressant et donne plus de consistance au film.

Nous sommes directement lancé dans l'action dès le début, puis sommes transporté à Rio de Janeiro et ses tristement célèbres favelas, nouveau décors filmé avec beauté et donnant lieu à des courses-poursuites rebondissantes.

Les scènes d'actions sont maitrisées, très bien montées, filmées et chorégraphiées, jouant sur le spectacle tout en faisant fi de toutes lois physique.
La musique est d'ambiance, et les bruitages forts et d'envergure restent classique.

Un film d'action moins bête qu'il n'y parait, bonne surprise et reprise de souffle de la série, pour passer un bon moment de divertissement.

7/10



Par Renaud

jeudi 1 septembre 2011

Mr. Nobody

Mr. Nobody (2009)
De Jaco Van Dormael
Avec Jared Leto, Sarah Polley, Diane Kruger


Un vieille homme de 118 ans raconte sa vie. Il se trouve qu'il a des souvenirs de plusieurs vie différentes se passant au même moment.

Le film est servie par une esthétique magnifique, symbolique et riche, utilisant une grammaire aux tonalités et aux caractères propre pour chacun des souvenirs différents. Ces couleurs magnifiques et chaleureuses nous accompagnent tout au long du récit.

Le récit est accompagné de musiques pop connues et mettant bien en scènes la période, l'idée générale du plateau et apporte de l'énergie au film. Les compositions originales et le thème sont mélodieuses, charmantes, et travaillent magnifiquement avec le film.

Les acteurs sont très bien dans la peau des personnages, ont une touche de sensibilité et d'intimité avec le héros, partagées agréablement avec le spectateur.

Le rythme, la mise en scène et la matière abordés sont les sujets qui vont diviser le public.

La construction et la manière dont le récit a été monté peuvent prendre à contre coup les gens habitués à une narration linéaire. Nous avons ici un fil conducteur divisé en différentes branches cependant clairement délimitées. Un fois la logique et la technique du récit assimilées, nous avons droit à un montage clair, bien expliqué, talentueux, faisant des références et des coupures habilement judicieuses.

Le type du film semble d'abord être la science-fiction et le dramatique. Mais une fois cette première approche franchise, nous découvrons un monde d'idée, de symbolisme, d'allégorie et d'onirisme. Le réalisateur nous présente une réflexion sur les choix dans la vie, assaisonné de rappel à l'existentialisme.

Personnellement, ce film est un plaisir, une leçon de vie, une forme de Yoga mentale, où la morale partagé est que, dans la vie il y a des milliers de choix, mais chaque choix est le meilleur et il ne faut avoir aucun regret.

9/10

Par Renaud

PS: 
-Dans un sens, ce film me fait penser aux films "Eternal Sunshine of the Spotless Mind", "La Science Des Rêves" et "The Fountain".
-Comme à l'accoutumé, J. Van Dormael a tourné certaines scènes dans un région de Bruxelles, connu pour son urbanisme: La Cité-Jardin Le Floréal, à Watermael-Boitsfort.

Et la piscine Victor Boin à Saint-Gilles.