samedi 31 décembre 2011

Dinosaur

Dinosaur (Dinosaure) (2000)
De Eric Leighton, Ralph Zondag
Avec D.B. Sweeney, Julianna Margulies, Samuel E. Wright


Aladar, élevé parmi des lémuriens, doit fuir son ile suite à une grande catastrophe.

Le 39ème classique de Disney va nous emmène il y a très longtemps, voir quelque chose d'unique blablabla etc...
Avec une phrase accrocheuse comme celle-ci on peu s'attendre à tout... et à n'importe quoi!
Nous voici donc au temps des dinosaures... présenté d'un point de vue d'artiste puisqu'on a droit à un bel imbroglio d'espèces animale et végétale totalement non-contemporaine l'une de l'autre. (à titre d'information, les lémuriens sont apparus 60 millions d'années après les iguanodons).
Passé ce blocage paléonto- et logique, on découvre un film impressionnant, surtout pour son âge.
La technique utilisée combine des prises de vues réelles où les animaux ont été ajoutés par images de synthèse. Cela donne un effet se rapprochant très fortement de la production de BBC "Sur la trace des dinosaures".
L'ouverture est très agréable grâce aux couleurs et aux différents paysages. Les effets spéciaux sont convaincant par leurs couleurs et par l'animation de ces grandes bestioles. Tant que l'on reste à distance et que l'on regarde le film sur un ancien écran cathodique. Certains gros plans révèlent les textures basse qualités de la peau de nos amis les iguanodons, et les animations faciales et des lèvres rompt avec celle des mouvements réalistes du corps en général.
Par la suite, les décors perdent de leurs attraits et nous nous retrouvons plus qu'avec des plaines de sables ou des cavernes de pierre...
Passé l'émerveillement infantile qui nous replonge dans nos souvenir occupé à lire nos magasines et à découvrir Jurassic Park pour la première fois sur grand écran, on se retrouve confronté au problème général du film: vouloir absolument joindre une forme anthropologique à des dinosaures. Cela fonctionnait dans Les Quatre Dinosaures et le Cirque magique ou dans Le Petit Dinosaure et la Vallée des merveilles car ce sont des dessins animés et la méthodologie est adapté au but et au publique ciblée. Avec Dinosaure, il y a une approche réaliste sensé attirer des adultes difficiles et névrosés mélangée à des références et des dialogues poncifs et banales.
Les voix sont correcte mais mettent encore plus en valeurs les comportement  et les caractères anthropocentriques. Surtout lorsque les personnalités des personnages sont des simplifications des attributs cher à Hollywood tel que la défense du plus faible au détriment du groupe, la lutte de classe entre les opprimés et les meneurs, républicain contre démocrate, sage parole divine christique, etc... mais je m'emballe car heureusement les musiques sont très agréable et très participantes, et le rythme est bien tenus du début jusqu'à la fin.
L'histoire n'est pas des meilleurs car elle n'est qu'un simple périple à travers le désert piquant son inspiration dans Petit-Pied sus-mentionné, Fantasia et tout les autres film avec des dinosaures.

Un film techniquement bon, mais gâché par des paroles fade et plein de cliché... le choix de n'avoir aucune parole aurait peut-être été la meilleur option.

6,5/10
 

Par Renaud

Madagascar: Escape 2 Africa

Madagascar: Escape 2 Africa (Madagascar 2 : La Grande Évasion) (2008)
De Eric Darnell, Tom McGrath
Avec Ben Stiller, Chris Rock, David Schwimmer

 
Alex le lion, Marty le zèbre, Melman la girafe et Gloria l'hippopotame s'échappent de Madagascar mais atterissent dans un parc en Afrique.

Nos animaux à tête cubiques préférés sont de retour pour le meilleur et pour le pire!
L'intrigue nous amène dans une réserve culturelle où Alex retrouve sa famille, dont son père est le chef. Chacun de ses amis va aussi trouver une raison et un bonheur au sein la meute.
On pourra trouver ici et là des références au questionnement de l'importance d'un individu et de son unicité, à l'amour et à la dignité lié à l'honneur et au grade. Tout cela est présent, mais on est surtout là pour voir des animaux faire des trucs d'animaux, tout en faisant des grimaces avec un sourcil levé... en fait c'est un peu la même chose que dans TOUT les films de Dreamwork. Ne vous attendez pas à grand chose de ce point de vue.
J'ai toujours apprécié le choix artistique utilisé pour les animaux car cela les différenciait des autres œuvres animées par ordinateur qu'on nous balançait au visage ces dernières années. Par contre l'animation constituée de mouvement rapide et brusque devient fatiguant et rappel plutôt celui d'un écureuil bourré à la caféine et au crack...
Les musiques sont entraînantes et les acteurs donnent un interprétation correcte, bien que fada, mais Stiller donne l'impression d'être las et ne donne pas assez de force et de caractère à son personnage, souffrant trop de son jeu de "personnage offensé" déjà réutilisé maintes fois dans ses film précédents.
Quant au personnage de King Louis, il était et est toujours énervant, ennuyeux et insipide. Il aurait mieux fait de se jeter lui-même dans le volcan que de débiner ses horreurs avec son sens de l'humour pourris accompagné d'un accent faisant saigner les canaux auditifs.

Un film correcte avec deux-trois bonnes idée et divertissant.

6,5/10


Par Renaud

mercredi 21 décembre 2011

Up

Up (Là-haut) (2009)
De Pete Docter
Avec Edward Asner, Christopher Plummer, Jordan Nagai
 

 Carl Fredricksen, 78 ans, attache des milliers de ballons à sa maison et s'envole avec Russel, un jeune scout, vers l'Amérique du Sud.

Wouhouuu, un Pixar, connaissant le talent et la qualité de tout les produits sortit de ce studio, c'est avec beaucoup d'attentes que j'ai regardé ce film.
Ce que Pixar nous a aussi habitué à avoir, c'est de la fraicheur et l'originalité dans chacun de leurs films.
Nous avons toutefois ici un film ayant la forte impression de déjà-vue. L'introduction rappel aussi bien par son style que par l'époque situé et sa méthode de narration le film Les Indestructibles. Le rythme ponctuel, doux, nostalgique et présenté sans voix rappel qu'en à lui WALL·E.
Un peu d'originalité que diantre!
En fait c'est çà, tout le film tourne autour d'un thème majeur: la nostalgie.
La maison, tirée par Carl durant la majeur partie du film, représente son histoire et ses souvenirs (me rappelant d'ailleurs fortement une scène abordée de la même façon dans Labyrinth de Jim Henson).
Les touches de références à l'actualité (familles recomposées, mixité, pressions immobilières) sont à peine effleurées et n'apportent pas assez au film. L'histoire est donc avancé grâce aux intervention lamentable du gamin et d'un chien complètement idiot, traitre et rébarbatif.
Grâce à l'interprétation de très bon niveau de tout les comédiens, Carl représente la volonté et le courage de laisser ses rêve, de se concentrer sur le plaisir réel et savoir passer à autre chose, alors que Charles Muntz, le "vilain", s'accroche en vain à son rêve, ce qui le conduit à l'échec. Ha, déjà que ce personnage n'avait aucune personnalité et que sa motivation est aussi solide qu'une assiette en porcelaine se trouvant sur la trajectoire d'un troupeau d'hippopotame.
Pas plus de profondeur ou de rebondissement. Point.
D'accord la technique et les graphismes sont de toute beauté mais excepté deux, trois plans, on n'a plus la patte artistique éblouissante caractéristique de Pixar. Les personnages ont plus l'impression d'être issus de Dreamwork, et la surprise technique n'est plus comparable à la sensation de découvrir par exemple WALL·E ou Toy Story 3 pour la première fois au cinéma.
Même les musiques, toujours charmantes et magiques de Michael Giacchino, rappellent trop souvent, par ses sonorités, le film Ratatouille.
Je peu comprendre que beaucoup de gens titre ce film comme le meilleur de tous, mais ce film a fait ce choix narratif au détriment de sa vigueur, de son humour, ici fréquemment banal et facile, et de sa fraîcheur.
Ce film baigne juste dans le jus mélo-dramatique de la nostalgie.
Serait-ce une réflexion propre du studio et une justification à Cars 2?

Un film techniquement correcte mais au scénario trop simple et plat.

8/10


Écureuil !!!

Par Renaud

dimanche 18 décembre 2011

Green Lantern

Green Lantern (2011)
De Martin Campbell
Avec Ryan Reynolds, Blake Lively, Peter Sarsgaard
 
 
Hal Jordan, pilote de chasse casse-cou, découvre un extra-terrestre qui lui confie l'anneau et le devoir de lui succéder.

Voici l'exemple et le nouveau mètre étalon du film à licence complètement sabordé par la poursuite de profits et  par les différents artistique.
Ce film était supposé être le renouveau de Warner Bros dans le domaine des films tiré des comics book, d'où l’afflux massif d'argent et évidemment du poids des intérêts financier en jeu.
Premièrement on retrouve un scénario complètement fade, posant l'attention aux mauvais endroits, empruntant les clichés de tout les films d'action sortit depuis la création du cinéma, et rajoutant une bonne dose d'illogisme dans sa narration, dans la conception de ses personnages et dans le choix artistique.
Laissez moi m'expliquer: cherchez à coller la quasi totalité de l'intrigue sur la planète terre aux États-Unis est hautement anthropocentriste. Toute la clique des Green Lantern n'a que les confins de l'univers comme limite. Aller aussi piocher dans l'armoire à épice à cliché n'a apporté aucune originalité ni valeur au scénario. Au contraire, l'équipe de scénariste et les studios sont arrivés à nous pondre une histoire aux effluves très familières mais laissant un amère goût lourdement pâteux dans la bouche.
Je pourrais cité comme erreur scénaristique: Le choix d'utiliser deux ennemis principaux, qui s'est presque toujours révélé être une mauvaise décision (cfr. Spider-Man 3). En lieu et place ils auraient du garder le personnage de Hammond comme ennemi principal afin de mieux de développer sa motivation et son caractère tout en laissant Parallax comme ennemi à venir. Cela aurait été le choix le plus judicieux. 
Les scènes d'émotions telles que la scène de tendresse sur le toit est directement tirée de Superman.
Le dilemme et la hantise de la mort tragique du père de Jordan sont copiés de Top Gun, mais dans la pratique, ressemblent plus à la scène comique de Hot Shots!.
Tout ce qui a trait à la Force l'énergie verte, tiré de la Volonté de chaque être de l'univers, luttant contre le coté obscure la Peur est présenté sans particularité. Les paroles la décrivant pouvant être issues de n'importe quel oeuvre (écrite ou autre, contemporaine ou antique) parlant de la lutte du bien contre le mal.
Nous présenter des milliers de Green Lantern, mais ne servant à rien si se n'est à remplir l'écran, et des plus regrettable...
Ensuite vient le problème de cohésion: Le choix de Reynolds aka Deadpool colle d'une certaine manière au personnage tête brûlée et casse pied, mais ce personnage manque déjà à la base de profondeur. Tout comme les autres d'ailleurs. Lively est naturelle, mais n'a pas de force de caractère, et il n'existe aucune alchimie entre les différents protagonistes. Hammond est plein de potentiel en tant que vilain, cousin d'Elephant Man, et arrive à incarné son personnage de manière réaliste mais  même le meilleur acteur ne peu donner vie à une coquille vide.
Les motivations de chacun sont donc branlantes et même les personnages extra-terrestre sont d'horrible caricatures dénaturalisées, typées, créées par l'imagination d'un ado-prépupère et/ou n'ayant aucune connaissance de base en biologie et en sociologie.
Les personnages sont sur-mis en avant au détriment de l'aventure et du spectacle inter-galactique qui nous étais promis.
Heureusement on voit la planète Oa, mère patrie et quartier général de la confrérie. Bien qu'elle charme par son choix artistique et par sa présentation, tout le reste tombe vite sous le problème lié aux effets spéciaux de ce film. Les combinaisons et les masques, idiots et servant à cacher l'identité du porteur, mais bien sur... , (et heureusement abordés de manière légèrement satirique) manquent cruellement de charme et ont la dérangeante impression d'être du même acabit que les effets utilisés pour Qui Veut La Peau De Roger Rabbit, c'est à dire simplement collé et ajouté sur l'image donnant un sentiment de platitude et où l'expression "c'est marrant comme ta tête va pas du tout avec ton corps" gagne tout son sens. Il y a un festival de brol visuelle mais l'efficacité et la nécessité est très discutable. Les pouvoirs de Jordan manquent d'imagination, ce qui entre quand même en contradiction avec la description de l'emploi, et n'ont, tout comme Parallax qui ressemble à une sorte de diarrhée spaciale, rien de convaincants mais gardent une certaine régularité avec le reste du film.
On peu sauver du lot: l'édition du son et la musique qui sont plus que correcte et apportent des notes fraîches ou plus subtiles aux scènes, preuve de la maîtrise de James Newton Howard. 
Le talent et l'attention de Campbell se révèlent surtout dans les détails et la gestion technique, mais on se sent trahit surtout après qu'il nous ait offert le meilleur James Bond, Casino Royal, de ces dernières années.
Mais cela n'empêche finalement pas les mastodontes anti-créateurs et anti-productifs de la production que sont Warner Bros. Pictures et DC Entertainment que de pourrir ce gâteau qui avait tout pour être des plus succulent.

Pour conclure, l'histoire n'a aucune valeur et la première bande-annonce avait une bien plus grande valeurs intrinsèque que le film en lui-même, mais il arrivera quand même à distraire légèrement.

6/10


Par Renaud

samedi 17 décembre 2011

Edge of Darkness

Edge of Darkness (Hors de contrôle) (2010)
De Martin Campbell
Avec Mel Gibson, Ray Winstone, Danny Huston

La fille activiste de Thomas Craven, un inspecteur de police, est assassinée. Il mène l'enquête et découvre que le meurtre de sa fille est lié à une affaire de corruption.

Ce film est embêtant à donner son avis car son histoire est très intéressante, mais le scénario et le rythme ne sont pas adapté au format de film. Beaucoup d'éléments sont simplifiés, raccourcis et on a l'impression qu'il y a des fossés dans la narration. Cela ne l'empêche pourtant pas d'être attirant. Parmi la courte liste des thèmes maintes fois réutilisés par Hollywood, se trouve celle du complot organisé par un groupe d'homme d'affaire cherchant à détruire le monde ou je ne sais quoi, qui dans ce cas-ci est le maintien, l'avidité du pouvoir et de l'argent... donc c'est à peu près la même chose.
Gibson endosse très bien le rôle du père policier mais âgé, déchiré dans ses émotions entre la vengeance et le travail professionnel.
Il joue dans le dramatique, mais n'arrive pas à approfondir les scènes correspondantes.
Malgré un très bon réalisme dans tout les personnages, construit et écrit avec brio, ils manquent du temps pour le développement et on reste sur sa faim.
La réalisation est bonne, mais ne sort jamais des sentiers.
Un point noire serait l'édition des voix qui tend fortement vers le grave, perdant de sa clarté et de compréhension.

Un film intéressant, nécessitant une attention particulière pour suivre le scénario.

6,5/10


Par Renaud

samedi 10 décembre 2011

The Blob

The Blob (1988)
De Chuck Russell
Avec Shawnee Smith, Donovan Leitch, Kevin Dillon
 
 
Un créature visqueuse, tombé de l'espace, commence à manger les habitants d'un petit village.

Première règle, prendre ce film, remake du film de 1958 avec Steve McQueen, à la légère et au second degré.
L'histoire touche aux thèmes de l'intolérance, des préjugés (la manière dont les gens traitent Flagg), saupoudré d'une petite conspiration.
Les ficelles sont connus et ce film n'a rien d'originale dans sa technique. Les plans, la musique et même les personnages ont un goût totalement familier.
La ravissante jeune Smith, que l'on retrouve dans les Saw, et Dillon, Drama dans Entourage, manquent encore d'expérience, mais on voit qu'ils s'investissent dans des personnages curieusement vigoureux.
Ceci couplé à l'intention d'éviter les clichés tel que "je cours, je tombe et je crie jusqu'à me faire dévoré", apportent de la fraîcheur qui rend le film beaucoup plus agréable.
Si vous n'avez pas encore compris, le scénario est bien construit, logique (enfin, dans le contexte), l'action et les rebondissement sont présent et nous offre un film palpitant, malgré des dialogues très pauvres.
Le protagoniste féminin Penny n’hésite même pas à agir et à attaquer le blob, ce qui pour l'époque devait être totalement novateur.
Un blob d'ailleurs très original, ayant différentes approche pour attaquer et tuer ses victimes.
L'équipe de tournage a réussi, avec un faible budget, à afficher des images complexe, techniquement varier et convaincant. Qu'est ce que je raconte, ça a subit la vieillesse, on voit les acteurs courir/jogger sur place dans les montages, la gelé utilisé sous les portes, les miniatures,  mais c'est surtout hilarant et les morts rappel un peu The Thing.

Une bonne surprise, amusant et tenant encore très bien la route, mais ne cassant pas trois pattes à un canard.

7/10


Par Renaud

vendredi 9 décembre 2011

Happy Feet

Happy Feet (2006)
De George Miller
Avec Elijah Wood, Brittany Murphy, Robin Williams
 
 
Dans une colonie de manchot où tout le monde chante, Mumble n'arrive pas à sortir une seule note juste mais a un don pour les claquettes.

Le premier reflex de tout être normalement constitué serait de se dire qu'on a sûrement droit à un film idiot, mal écrit, sans historie et visant uniquement le publique des moins de 8ans et demi, aveugle, attaché à un siège pendant que la babysitteuse abuse du téléphone et fait exploser la facture.
C'est normal, c'est naturel, mais attention car nous avons ici une très bonne surprise!
Je rappel que Miller est le réalisateur qui nous a donné les Mad Max.
Mais qu'est ce que ça apporte à Happy Feet? Et bien, une maturité et un vrai travail consciencieux, pas une sorte de connerie signé Dreamwork où tout les animaux ont toujours le même sourcils levé et un sourire forcé.
Il faut d'abord accepter que le film ne fonctionne pas au diesel mais aux bonnes idéologies comme le courage, la bonté, la fidélité, l'idée de défendre ses convictions et de lutter contre l'intolérance et le fanatisme. Tout sent le sucre d'orge, appuyé par un choix artistique qui rend ces petites bestioles extrêmement adorable et à craquer.
Ensuite nous avons droit à une vrai histoire, composée de moments de découverte, de rebondissements et de légère tensions. Avec du recule, il s'agit d'une histoire très agréable qui se laisse voir plusieurs fois sans trop devenir barbant.
Mais le point fort de ce film est son approche et sa bande son: le choix artistique est de faire de ce film une sorte de comédie musicale. Chaque fois que c'est possible (sans trop casser le scénario), nos volatiles préférés commencent à chanter, parmi un choix de très bon goût, des chansons connus repris avec dynamisme, mixé avec agilité. C'est souvent accompagné par un super jeu de claquette de Mumble mais ayant la fâcheuse tendance à devenir très vite brouillon.
Cependant l'animation est au poil et précis nous permettant d'avoir des chorégraphies propres et lisible ainsi que des environnements éblouissant de réalisme et de charme.

La définition du film de famille à un challenger fort et complet. Un film séduisant et amusant.

8/10


Par Renaud

jeudi 8 décembre 2011

Death Proof

Death Proof et Planète Terror font partie du dyptique Grindhouse, réalisé par Quentin Tarantino et Robert Rodriguez

Death Proof (Boulevard de la mort) (2007)
De Quentin Tarantino
Avec Kurt Russell, Rose McGowan, Rosario Dawson



Deux groupe de filles sont harcelés par un cascadeur à bord d'une voiture "à l'épreuve de la mort" (le titre québécois est assez agréable, mais il est traduit en français par "Boulevard de la mort"... )

Pour les amateurs de Tarantino, vous serez combler de retrouver toutes les touches d'originalités qui lui sont cher. Pour ceux qui ne l'aiment pas, allez creusez un trou et mourrez-y seul sans déranger quiconque.

La présentation de ce film  est un hommage aux films d'il y a 30 ans: il joue avec des filtres donnant un aspect de vieille bobines usée et non-entretenue et la colorimétrie est légèrement solarisée. Tarantino s'est amusé à placer des faux sauts dans montages et le coup du même couloir filmé sous différents angles est très amusant.
Il excelle aussi dans le rythme des prises de vues. Pour les néophytes, ce monsieur maîtrise la caméra durant les dialogues et le plan-continu de la seconde partie va en épater plus d'une personne! Il arrive à conférer un dynamisme et une vie à des conversations totalement banale, tout en donnant de l'importance à l'écran et gardant un équilibre entre chacun de ses protagonistes.
Chaque personnages est réaliste et apporte sa petite touche à l'équipe.
Par contre la première partie, bien qu'intéressant, manque de pèches et est plutôt porté par Sydney Tamiia Poitier, Vanessa Ferlito étant très décevant, et sa danse rappel plutôt les ébats d'un hippopotame.
La seconde partie est beaucoup plus intéressante, tant du point de vue des individus, beaucoup plus attirants, que dans le message (en gros, faut pas être une garce) et dans l'action. Chaque actrices est naturelle, jouent avec respect et égalité ce qui renforce l'idée de groupe et l'investissement émotionnel du spectateur envers la petite équipe.
Kurt Russell dans sont rôle de cascadeur désolé est magnifique. Nous donne une présence, une subtilité ainsi qu'un naturel surprenant.

Le paquet est magnifique, les poupées sont charmantes, l'histoire est quasi-inexistante mais on s'en tape, voici un film définissant le mot amusant.

8/10


Par Renaud

mercredi 7 décembre 2011

Drive

Drive (2011)
De Nicolas Winding Refn
Avec Ryan Gosling, Carey Mulligan, Bryan Cranston
 
 
Un cascadeur pour film Hollywoodien, mais aussi chauffeur pour criminel la nuit, se rend compte qu'il est engagé dans un affrontement mafieux.


Un cascadeur, un homme tirant la gueule, et un t-shirt sale sur l'affiche, ça doit sûrement être un film d'action, surtout avec un synopsis et un titre pareil, et bien  NON! directement.
Voilà, vous êtes prévenus, n'allez pas vous plaindre après, qui plus est le titre est en ROSE!
Ce film a tout les atouts et défauts des films d'auteurs: on sent dès la première seconde un investissement, une appropriation du contenu originale (un livre) et l'interprétation personnelle.
Le style utilisé est le calme apparent, la lenteur inhérente au monde réel et à la vision du protagoniste principale, surtout lorsqu'il est à bord de sa voiture.
Cela permet principalement d'avoir des plans fort, faisant passer beaucoup d'émotions muettes et charmantes, mais aussi une tension palpable construite avec brillance.
La musique flottant entre l'électro et le synthé apporte une présence et une singularité et son utilisation judicieusement placée apporte un plus remarquable aux scènes.
Les musiques originale sont de Cliff Martinez et sont une sorte de mixe entre Daft Punk et Vangelis, sinon on trouve aussi ces magnifique chansons pseudo trance-house Nightcall, Under Your Spell ou A Real Hero.
Gosling incarne curieusement de très bonne façon la façade stoïque et la personnalité franche et immédiate du cascadeur tout comme Mulligan qui renvoi un jeu répondant en accords.
Cependant, beaucoup de scènes ressemblent à: "le mec regarde la fille. La fille regarde ailleurs. Elle regarde le mec. Le mec sourit et regarde ailleurs. Il regarde la fille"...
À noter aussi la présence de Ron Perlman!
Malgré un cadrage propre, adroit et une édition claire, ce film ne peux caché un choix de rythme de narration et des scènes déséquilibré.
Heureusement que je suis patient et que j'ai payé presque 10€ pour se film et... HO, pourquoi ces deux klettes sortent de la salle? Revenez, il va aller voir le méchant... bientôt... je crois...
Les moments les plus intéressant sont, somme toute, ceux où il y a une progression, un changement et une évolution dans les personnages,  mais ceux-ci viennent au prix d'un léger calvaire artistique, certes techniquement resplendissante par sa maîtrise, son utilisation et son soucis des détails, mais un travail plus profond dans les dialogues, dans le rythme et dans son flux aurait permis plus d'élaboration dans la personnalité des caractères et plus de matières à aborder.

Un très bon film, justifiant totalement sa palme d'or à Cannes, mais à conseiller à un publique cherchant avant tout un film beau et touchant à la sensibilité.

8/10




Par Renaud

mardi 6 décembre 2011

Jennifer's Body

Jennifer's Body (2009)
De Karyn Kusama
Avec Megan Fox, Amanda Seyfried, Johnny Simmons


Après une soirée mouvementée, Jennifer revient avec un comportement étrange.

En gros, elle est devenue une succube et doit manger la chair de jeunes adolescents (plein d'hormones et de boutons).
Sa BFF, qui ne l'est plus, remarque le changement et cherche la cause et comment l'arrêter.
En gros: histoire bidon, environnement bidon, intérêt très limité, mais intrigue existante.
Pourquoi le regarder? Il y a qu'en même de très bons thèmes abordés, des questionnements sur la société et l'influence qu'elles ont sur les jeunes d'aujourd'hui avec, il faut l'avouer, un pitch de base bien plus convaincant que pas mal de trucs récents.
Pour citer: "C'est la vérité, c'est écrit sur Wikipédia!".
Hélas, tout ne va pas pour le mieux: la réalisatrice nous sort des plans, un montage et des cadres totalement soporifique, ennuyeux et prévisible comme un train (excepté qand il y a grève ou en Belgique), et manquant d'apogée ou de force. Plombé en plus par la magnifique mais dépourvue de personnalité anatomie de Fox: elle a rejoint le club où le jeu d'acteur n'est plus nécessaire tant qu'on montre sa tête, qu'on a les lèvre tellement botoxées qu'on n'arrive plus à articuler ou sourire compréhensiblement.
Heureusement Seyfried est charmante, donne son maximum, mais sans direction d'action elle ne peu que nous offrir ses plus beaux yeux. Plus que heureusement: c'est elle la protagoniste, quelle chance.
On pourrait aussi sauver du lot Diablo Cody, le scénariste de Juno, qui semble avoir encore du potentiel.

Un film moyen, très déséquilibré dans sa réalisation.

4,5/10


Par Renaud

Pitch Black

Pitch Black (2000)
De David Twohy
Avec Vin Diesel, Radha Mitchell, Cole Hauser
 

Un groupe de voyageurs s'écrasent sur une planète abandonnée. Mais parmi eux se trouve Riddick, un tueur sans foi ni loi.

Un pitch (hahaha) typique d'un film de science-fiction de niveau B... et vous avez totalement raison. Mais comme avec certains films de ce niveau, il se cache une bonne surprise.
Le protagoniste est présenté comme étant un prédateur. Il est supposé être méchant, mais en fait pas autant qu'on le croit-il car il a quand même un cœur, etc. blablabla.
L'ambiance joue quand même avec nous et on se prend très vite au jeu.
Les scènes sont appuyées par une photographie juste, un rythme et des prises de vues personnelles et utilisant le désert esseulé et les filtres de couleurs du soleil pour représenter les différentes parties du film.
Les bruitages et les musiques accompagnent très bien le film et soutiennent les scènes de tension et d'angoisse.
Le scénario a de très bon rebondissements et garde le spectateur attentif bien que ce film pourrait être simplifié par "une course pour sa survie".
Les acteurs interprètent correctement des personnages certes très cliché, mais qui se complètent et offrent une panoplie typique dans ce genre de situation: la grande gueule, le trouillard, la femme, le gamin, le calme. Ça fonctionne.
Cependant Mitchell est pauvre dans son jeu, et Hauser reste bloqué sur la colère, lorsqu'il ne fait pas son connard... quant à Diesel? Il brille part sa présence, tant qu'il garde la bouche fermé. Cependant, ce tas de muscle est moins bête qu'il n'y parait vu qu'il a réussit à se faire beaucoup d'argent, et à nous pondre une préquelle sous forme de jeux vidéo qui en vaut vachement le détours! (The Chronicles of Riddick: Assault On Dark Athena)

Par contre je ne vois toujours pas l'utilité d'avoir des créatures ailées, si c'est pour passer des centaines d'années dans des grottes... à moins qu'elles soient comme des fourmis?

Un film rafraissichant et amusant, ajoutant une pierre non négligeable au genre.

7/10
 
Par Renaud

The Princess Diaries

The Princess Diaries (Princesse Malgré Elle) (2001)
De Garry Marshall
Avec Julie Andrews, Anne Hathaway, Hector Elizondo



Mia Thermopolis est une adolescente tout ce qu'il y a de plus ordinaire, maladroite, passant inaperçu.Un jour sa grand-mère arrive et lui dit qu'elle est la princesse du royaume de Génovia.

Ce film, inspiré d'un livre, raconte et présente ce qu'il y a de plus conte de fée possible pour les ado.
Utilisant au passage les thèmes classique d'acceptation de soi, l'apparence du moine ne fait pas son bonheur de l'habit, etc...
Heureusement, le produit final est léger, agréable, plein d'humour et le rythme constant nous permet de nous intéressé à l'intrigue. Intrigue? Ce ne sont finalement que des disputes de copines, amours brisés, bal et autres importances discutable de jeunesse.
Justement, on n'est jamais totalement plongé dans l'histoire ni dans le réalisme, ce qui est normale pour un film de divertissement de ce type, alors beau travail.
Hathaway fait un très beau travail et porte très bien l'histoire dans ce qui est son premier film! et Andrews incarne paisiblement le rôle de la grand-mère sucre.
Les musiques pop et l'introduction de l'inévitable pop-star/garce de l'école sont dans le cahier des charges.

Finalement un film techniquement bien tourné, agréable à regarder et sans prétention.

6/10


Par Renaud

Invictus

Invictus (2009)
De Clint Eastwood
Avec Morgan Freeman, Matt Damon, Tony Kgoroge

En 1995, Nelson Mandela commence son premier mandant en tant que président de l'Afrique du Sud. Cependant les tensions règnent toujours, et Mandela veux utiliser la coupe du monde de rugby, s'y trouvant pour unifier le pays.

L'histoire retrace une période très difficile et l'apartheid est un sujet encore très sensible. Eastwood nous offre donc un film optimiste, constructif et n'aborde que à certains moment les questions délicates.
Le choix de se focaliser sur les idées d'unification du peuple, de paix et de sensibilisation est judicieux.
La première moitié du film construit l'atmosphère, l'intrigue, nous présente les tensions. Freeman et Damon nous offrent un très bon jeu, avec des personnages réaliste, non dévoilé mais aux personnalités concrètes, chacun ayant ses points faible, ses difficultés morales et on comprend très vite l'envie de Mandela d'unifier la communauté Sud Africaine autour d'un sport et d'un but.
La seconde moitié est largement portée sur les matchs et l'on perd toute notion politique (dommage), et on dirait que le monde entier est focalisé sur le rugby.
Bien que le choix musicale est parfois douteux et déconnecte l'attention, on est quand même vite absorbé par l'engouement sportif et on se prend au jeu.
Certains plans sont sensibles et charmants, d'autres mettent en défaut le réalisateur par leurs lacunes technique. Sinon on a un film propre mais attention, les effets spéciaux peuvent piquer les yeux (d’ailleurs leurs existence est discutable).

C'est un film agréable, prônant l'humanité, la bonté et pleine de vie.

7/10


Par Renaud

Transformers: Dark of the Moon

Transformers: Dark of the Moon (Transformers 3 : La Face cachée de la lune) (2011)
De Michael Bay
Avec Shia LaBeouf, Rosie Huntington-Whiteley, John Turturro


Les Autobots apprennent l’existence d'un vaisseau Cybertronien sur la Lune. Cependant, les Decepticons veulent aussi récupérer ses secrets.

Les robots ménagers préférer des enfants et du grand public sont de retour! Encore une fois...
Le précédent opus avait réussit à pourrir toutes les bonnes idées et l'éclair de génie/le coup de bol, que nous avait offert le spectacle haut en couleur qu'était le premier Transformers de Bay.
Heureusement pour ce troisième épisode, Mr. Bay a (un peu) apprit de ses erreurs mais pas de cette fâcheuse manie de forcer le PG-12. Est ce que tout l'univers du divertissement Hollywoodien est focalisé sur ce petit segment? Personne d'autres que les 12et+  n'a de l'argent ou du goût?
Revenons à nos robots: l'histoire commence avec cette belle histoire de conspiration (encore), que le gouvernement US aurait caché l’existence d'un vaisseaux extra-terrestre découvert sur la Lune, et que les expéditions Apollo ont été mis sur pied dans le but d'en savoir plus.
L'intrigue démarre rapidement et on est vite entrainé dans l'histoire. Si seulement on passe à coté des calamités: "l'expédition passe maintenant du coté obscure de la Lune et nous ne pourrons plus les capter"... s'il vous plait, retournez à vos cours!
Donc l'histoire avance jusqu'au moment où l'on retrouve le petit garçon, vous savez, celui qui se trouvait à coté des super-classe-génial robots!, et la "nouvelle" remplacante de Megan Fox. Un personnage hautement faire-valoir, mais compansant par sa plastique et son manque de jeu.
Sam Witwicky a des difficultés pour trouver un travaille, et LaBeouf nous offre un personnage qui passe son temps à gueuler sur sa copine  ou faisant son caca nerveux. Dommage, il était plus intéressant et plus comique avant.
Retournons aux vrai héros du film: les transformers (tiens, je viens de remarquer que l'industrie française n'a pas traduit le titre en "transformeurs" ou mieux "transformateurs").
Des nouvelles têtes apparaissent. Hélas ce sont toujours des caricatures, certes moins racistes ségrégationniste (quoique...). Et on n'a moins l'impression d'avoir subitement tout un régiment de personnages ayant un semblant d'importance, essayant de se battre pour quelques secondes d'apparition à l'écran: cette fois-ci, ce sont de "simples" pions à envoyer à la charpie.
La personnalité des robots est dans la continuité des précédants épisodes mais on regrettera le manque générale de réel évolution.
L'animation et les effets pyrotechnique sont les atouts de ce films. Les explosions en veux-tu, en voilà, des véhicules beaux comme des camions (huhuhu), et un cadre beaucoup plus grand.
Je regrette que les phases de transformations soient plus réduites, courtes, voire cachées, et que le réalisateur n'aie pas profité de l'avancement technique pour nous offrir des beaux plans rapprochés.
Les scènes d'actions ont toujours, sinon plus encore, un aspect brouillon et les images manquent de points de convergence.
La musique apporté par Steve Jablonsky est toujours au point mais la sur-utilisation des scènes pseudo-dramatique ne portent plus, perdent leurs utilités et leurs impactes.
Sinon, bon point pour l'apparence de John Malkovich!

Un spectacle hautement distrayant, si on met son cerveau au placard, avec des potes et un bac, meilleur que le second, mais ne rattrapant pas le premier.

6,5/10


Par Renaud

lundi 5 décembre 2011

Captain America: The First Avenger

Captain America: The First Avenger (2011)
De Joe Johnston
Avec Chris Evans, Hugo Weaving, Tommy Lee Jones


Steve Rogers, un jeune homme fragile de Brooklyn est transformé en un super-soldat nommé Captain America pour contribuer à l'effort de guerre contre les nazis.

Le contexte et la situation historique  du film nous change des habituels "future proche" avec des gadgets tout droit sortit des usines top secret de Apple (on a quand même droit au finale à une sorte de steam-punk rafraîchissant). C'est aussi un bon prétexte pour nous montrer un aspect moins connus en Europe: la propagande pour l'enrôlement, avec le fameux "We Need You" de l'oncle Sam.
Vu au travers d'un personnage au début frileux, fébrile et ayant la peau sur les os, on se surprend à l'encourager dans sa poursuite de sa passion.
Les thèmes abordés au début au travers des situations est intéressant. Hélas, la suite retombe dans le film d'action classique, les situation humoristique trop accessible, léger, mais pas dérangeante.
Les environnement et les techniques utiliser pour les mettre en scènes sont très correcte, utilisant une caméra très calme, ce qui a pour sensation de rendre les scènes d'action plus calme qu'elles ne le sont (pas pour me déplaire au final car j'en ai marre des cameramen souffrant de Parkinson).
On voit des environnements variés... de forêts, de centre ville et de bunkers/prisons/usines top secrets. Le point le plus amusant serait la technique utiliser pour afficher à l'écran un Evans gringalet: très sympathique.
Tout comme les remarques utilisées par les différents personnages contre la personnes de Rogers. Cependant ces personnages en question sont plats, c'est dommage, mais logique vu qu'on ne doit s'intéresser qu'au Capt. Americaaaaa.
Pour l'aspect son, on s'en tiens aux musiques et bruitages totalement classique et peu mémorable, servant juste le moment présent.
La seconde partie de l'histoire ainsi que son rythme décoit et on ressent grandement que ce film n'est qu'un faire valoir pour le film à venir: The Avengers (bande annonce après le générique de fin), dommage car il démarrait de bonne façon.

Quand même agréable à voir, avec un héros de ce qu'il y a de plus judéo-christianiquement correcte... (et de propagande).

7/10


Par Renaud

dimanche 4 décembre 2011

Toy Story 3

Toy Story 3 (2011)
De Lee Unkrich
Avec Tom Hanks, Tim Allen, Joan Cusack

Andy va partir pour l'université, et les célèbres jouets sont confiés à une garderie. Mais les choses ne sont pas si facile.

Ce troisième épisode, d'une franchise précurseur dans le domaine de l'animation, nous présente une suite logique et réaliste. Toute les personnes faisant actuellement partie de la tranche d'âge des 18-29 ans peuvent se projeter dans le personnage de Andy et ressentir le dilemme. Une manière très facile pour nous faire préoccuper de l'avenir de la bande de jouet.
L'histoire aborde brillamment différents thèmes: action, aventure, sensibilité, amour; et les font interagir organiquement, ce qui permet d'avoir un déroulement naturel.
Les personnages sont totalement convaincant, apportant encore une touche à leurs personnalités respectives. Les situations rocambolesque et les scènes d'humour plairont tant aux jeunes qu'aux adultes.
L'animation des personnages est net, charmante et retranscrit agréablement les mouvement des pantins et autres jouets.
Les graphismes sont détaillé, mais gardent la conception artistique des précédents opus. La 3D au cinéma est correcte (grâce aux couleurs chatoyante), et aident à appuyer certaines scènes.
La musique et les bruitages nous plongent dans l'action et nous plongent dans des environnements grandiose.

Cet épisode conclu avec brio une histoire et un univers magique.

9/10


Par Renaud