lundi 27 février 2012

Knowing

Knowing (Prédictions) (2009)
De Alex Proyas
Avec Nicolas Cage, Rose Byrne


Un professeur d'astronomie, veuf, dépressif, découvre dans une lettre mystérieuse enterré depuis soixante ans, une relation entre les chiffres inscrit et des accidents graves.

Houuuu, attention, nous avons droit à un texte étrange, recouvert de chiffres qui indiquent le nombres de mort, et lieu et la date où ils ont eu lieu (évidemment principalement situé aux États-Unis, voyons).
Pour quelqu'un sensé avoir un minimum de raisonnement et d'esprit critique, toutes les réactions dont il fait preuve sont totalement illogique, ne correspondent pas au personnage et sont déconnectées de l'intrigue.
En gros, ils ont réussit à taper des paroles dénués de sens, représentatif d'un citoyen moyen. Par exemple le "meilleur" collègue et ami du héros serait tenté de le réconforter ou d'apporter un jugement scientifique, vu qu'ils sont des foutus scientifique! Mais nous avons plutôt droit à des répliques tirés de n'importe quelle série lobotomisante et insipide. Pareils pour le personnage féminin qui a autant d’intérêt que le pick-up qu'elle conduit.
Le jeu d'acteur n'apporte rien, Cage étant aussi convaincant qu'il a du être convaincu par son rôle. Dommage, il a toujours été fort pour interprété des personnages névrosées.
Byrne arrive avec brio à se contredire tout au long du film par son jeu et par la personnalité totalement ratée du personnage.
Les plans n'ont rien d'inoubliable, et les scènes catastrophique essayent d’ébahir, mais les effets spéciaux sont mates et manquent de détails. À la limite ils font mal aux yeux.
La tension tiens durant la plus grande partie du film jusqu'au moment où l'on découvre le fin mot de l'histoire. Je dirais que le pire est la morale et le thème sous-jacent toute l'intrigue et l'histoire. Totalement misérable de la part de l'équipe de production.
Ah oui, il y a un thème musical juste convenable.

3,5/10


Par Renaud

dimanche 26 février 2012

The Messengers

The Messengers (Les Messagers)(2007)
De Oxide Pang Chun, Danny Pang
Avec Dylan McDermott, Penelope Ann Miller, Kristen Stewart

 
Un famille déménage dans une petite maison. Pendant que le père cultive des tournesols, le jeune fils et la fille voient des choses étranges.

Un film d'horreur-thriller...
Normalement j'aime bien regarder ce genre de films, pas rien que pour la peur qu'ils sont sensés nous administrer, mais aussi pour l'originalité que peux faire preuve certains réalisateurs.
Ici nous n'avons aucun des deux.
Les frères Pang nous avaient offert The Eye et cela se reconnait directement. Les formules sont les mêmes, la technique est la même, le suspens est le même.
Pour qui n'aurait jamais vu un film d'horreur asiatique, ok, il s'agit simplement de trucs qui nous font sursauter, qui passent pour la dixième fois devant l'objectif, à non, derrière le personnage mais quand celui-ci se retourne, pouf plus rien. Rien d'inquiétant finalement.
Cela devient déjà embêtant à la deuxième fois, et on se retrouve à souffrir d'une angoisse causée par la qualité au lieu du contenu.
Les acteurs sont barbants de part leurs jeu limité et par leurs personnalités uni-dimensionnelle et légumineuse. Le personnage de la mère étant dès les premières minutes insupportable et le père étant invraisemblable.
Je suis toutefois étonné de voir une bonne prestation de la part de la jeune adolescente Stewart dans le rôle d'une ... jeune adolescente. Elle arrive à exprimer quelques expressions convaincantes et permet de nous donner le courage de continuer de voir ce film.
Autre mention au petit garçon. Son rôle est limité à la même utilité qu'un panneau directionnel mais il reste attendrissant et bon.
Les plans et les coupures infligeant une soi-disant frayeur sont rasant, surtout arrivé au moment du film où l'on se prend une vingtaine de coupure et gros plans de toute les facettes de Stewart, dos à un spectre, et lorsqu'elle se retourne...
Tout çà pour çà, décevant.
Au moins il y a une séparation lumineuse nette entre l’intérieur, qui ce veut sombre, à tendance rouge et noire, et l'extérieur qui est clair avec des palettes de couleurs jaunes et verte... hélas artificiellement trop sur-rehaussé dans la colorimétrie.
La fin est prévisible mais quelle est l'utilité de ces foutus corbeau? Présentez comme un hommage à Hitchcock et à The Birds?

Un film pas original et très vite trop ennuyeux.

4/10


Par Renaud

dimanche 19 février 2012

Giù La Testa

Giù La Testa (Il était une fois la révolution) (1971)
De Sergio Leone
Avec Rod Steiger, James Coburn, Romolo Valli
 
 
Un pilleur de diligences et un Irlandais, membre de l’IRA en fuite, spécialiste en explosifs, font équipe pour braquer une banque.

Aussi connu sous le nom de "Duck, You Sucker" ou "A Fistful of Dynamite", ce film fait donc partie, comme initialement souhaité par le réalisateur, de la trilogie "Il était une fois..." (...dans l’Ouest, ...la révolution, ...en Amérique).
Les thèmes politiques ne sont pas les points les plus importants, le réalisateur ayant choisis de mettre l'attention sur la relation entre les deux personnages. Un paysan mexicain et un académique irlandais dont les valeurs et les cultures les séparent.
La personnalité de chacun des protagonistes est complète, subtile, Juan par ses phrases sincère et venant tout droit de son cœur, alors que John déballe des bonnes paroles pleine de philosophie mais détachées de la réalité.
Juan rappel souvent l'importance de sa famille, des valeurs des paysans, alors que John reste muet, mais nous sommes dans la confidence à travers ses flash-back.
Les acteurs sont complètement investit dans leurs rôles et donnent du dynamisme, de la vie et des émotions. La vitesse et la diction de Steiger apporte une subtile valeur à la personnalité de son personnage, pendant que le mutisme de Coburn lier à son regard fait comprendre qu'il ne s'agit pas que d'une façade.
La subtilité est présente et est mise en valeurs par un montage lent et une caméra très stable, mais par trop souvent jouant abusément des gros plans. À certains moment ce style est utilisé à merveille, à d'autres moment il est juste répétitif.
Le balayement de l'image et des paysage a les mêmes défauts et qualités. Les panoramas et les scènes introductions en villes sont démonstrateur. La même technique réutilisée lors du drame vers le milieu du film déstabilise et déconnecte par sa longueur et son mouvement aléatoire.
Les musiques du génialissime Ennio Morricone sont chouettes et intéressantes
 par leurs musicalité typique des années '70 mais on a parfois l'impression d'être dans une série télé comme The Love Boat (La croisière s'amuse). Et le #Scion Scion# devient lassant au final, car repris de trop nombreuses fois et perd de son utilité.

Un film très personnel et plus profond qu'il n'y parait.

8/10


Par Renaud

samedi 18 février 2012

Rescue Dawn

Rescue Dawn (2006)
De Werner Herzog
Avec Christian Bale, Steve Zahn, Jeremy Davies
 
  
En 1966, l'officier américain Dieter Dengler est abattu en plein vol et est capturé par des miliciens du Laos.

Nous avons droit à une histoire racontant les difficultés rencontrées dans un camp de prisonniers mais, puisque basée sur une histoire vraie, l’héroïsme typique des films d'Hollywood est largement estompé ce qui nous permet d'avoir des interactions et des situations beaucoup plus crédible et plus touchantes.
Nous suivons les mois de captivité de Dieter, interprété par un Bale professionnel, incarnant consciemment un personnage encore plein de vie et d'entrain, face à une situation semblant perdue et à des camarades déprimés. La transformation physique est stupéfiante et renforce la crédibilité. D'ailleurs Zahn et Davies sont tout aussi méconnaissable et font un très beau travail.
Mais ce n'est pas le cas avec les autres personnages, leurs présences et le scénario ne les exploitant/présentant pas assez.
Tout ces moments difficiles nous apporte aussi une tension et des moments de stresse bien construit. Nous portons de la sympathie aux prisonniers et malgré le manque de scènes dépictant de manière plus affiché le quotidien.
La musique éparse est discrète avec ces quelques coups de violons tendance désaccordé prévalant les scènes de conflit ou de choix moraux, et avec ses mélodies simples mais fonctionnelles.
Herzog nous offre des paysages magnifique et exotique servit majoritairement par une photographie de type documentaire mettant les sites en valeurs dans toute leurs beautés. Certains plans ont presque un air réaliste.
Hélas ce n'est plus le cas dès qu'on aborde une scène d'action. Les coupures et les prises de vues sont amateurs, et la scènes de chute de l'avion (limité par le budget, c'est évident) au début du film, continuera encore pour un bon moment à me faire rire, de par sa technique limité (avion en maquette), et par le rythme pauvre donné à la scène.

C'est un film pertinent, intéressant et touchant qui trainera pendant quelque temps dans votre tête, mais limité et manquant de profondeur (pour viser un PG-13?).

7/10


Par Renaud

vendredi 17 février 2012

In the Name of the King: A Dungeon Siege Tale

In the Name of the King: A Dungeon Siege Tale (King Rising, au nom du roi) (2007)
De Uwe Boll
Avec Jason Statham, Ron Perlman, Ray Liotta


Farmer voit son fils tué par une armée de Krugs contrôlé par le démoniaque Gallian. Il part se venger.

Pour ma défense, je commence par dire que lors du visionnage de ce film, je n'étais pas au courant qu'il s'agissait d'un film réalisé de Boll. Quel choc j'ai eu à la vue de son nom au générique de fin!
Je me rend compte que cela m'aide à avoir un meilleur sens critique, dénoué de tout les préjugés qui lui sont instigués.
Cela n'empêche pas ce film d'être singulièrement bidon. Mais qu'elles en sont les raisons?

Nous avons droit à une sacrée brochette d'acteurs: Statham, Perlman et Liotta sont les figures les plus connues.
Ces têtes sont connues, plaisantes et familière. Jusqu'à ce que l'on se trouve face à la dure réalité. Tout l'ensemble des acteurs nous offre un jeu morne et offrant des perspective au raz des pâquerettes, ennuyeux, déconnecté, déblatéré avec autant de conviction qu'un verre de terre sur le point de s'envoler. Étonnement, le niveau est présenté de manière équilibré... de la même manière qu'un tas de fiente est équivalent à un autre.
La direction des acteurs de la part du réalisateur est pitoyable, les acteurs étant capable de bien plus, vu qu'ils ont déjà fait leurs preuves dans de très bons films. Les paroles sont ternes et n'ont aucun liens avec l'action ou avec la situation, par exemple  le monologue du roi par Burt Reynolds vers le milieu du film: mais qu'est ce que les algues marines ont à foutre dans cette conversation?!
Ajouté à cela une Leelee Sobieski (Deep Impact et étonnante dans The Glass House) limité à deux émotions, Claire Forlani aux manière surfaite et non crédible, et ... John Rhys-Davies !!! (The Lord Of The Rings, Indiana Jones), décevant en magicien servant surtout de figurant.
Les seuls dont je pourrais reconnaitre la présence sont Matthew Lillard (Scooby-Doo) en Duc Fallow, trop moderne mais au moins il s'amuse dans son rôle, et Brian White qui semble être la personne la plus raisonnable.
D'un point de vue du scénaristique, nous avons droit à un plagiat de tout les films fantastique et héroic-fantasy de ces vingt dernières années. Prenez le travail apporté par Le Seigneur Des Anneaux, ajoutez-y une dose de série B à la Xena La Guerrière ou Hercule. Autant l'idée de base (inspiré du jeu video Dungeon Siege) et la structure de base est équilibré, autant chaque personnages, l'intrigue et surtout la narration sont une preuve d'amateurisme totale. Il n'y a pas de subtilités (la mort du fils, ha), les situations s'enchainent de façon peu claire et les révélations sont bancales.
Il n'y a aucune morale et aucun message, le film étant une simple excuse pour nous offrir des combats et un brol visuel.
Les combats sont intéressant par l'impression qui s'en dégage. L'édition et le montage semblent être les faits de deux personnes différentes. Les scènes de dialogues sont mal montés, mettant les points d'intérêt au mauvais moment et coupant de manière anarchique.
Les scènes de combat sont filmés en général de manière stable, mais les coupures incessante sont fatigantes et bricolées. Ajouté à cela qu'on y trouve des soldats humains, d'autres humains à l'allure d'elfes se balançant et grimpant sur des lianes mais ayant plutôt leurs place dans les spectacles du Cirque du Soleil, une bande de Ninja-danseurs-synchro-à-lame-chinoise, le tout contre une bande de monstre non-inspiré, donnant l'impression de sortir de la même photocopieuse que celle utilisée pour créer les masques du premier Planète Des Singes.
Nous avons aussi droit au combat de sabre le plus ... statique de l'histoire du cinéma? Même George Clooney qui tue une chèvre du regard était plus stimulant. Ici les deux protagonistes se regardent dans les yeux tout en récitant de manière aussi peu convaincante que possible leurs textes et leurs motivations, pendant que ses épées numérique volent et se croisent autour d'eux.
Les points moins mauvais sont les effets spéciaux qui ne font pas trop mal aux yeux et sont éparses.
Les prises de vues qui sont monotones, mais sont des copier-coller du Seigneur des Anneaux aussi bien pour la scène de combat dans l'obscurité et sous la pluie, que pour les parcours aux sommets des montagnes.
Les musiques qui ne sont pas marquante mais accompagnent très correctement et qui sont curieusement bien montées.
 Les bons cotés sont donc la valeurs ajoutée par le travail ne dépendant pas du réalisateur.
Je retiendrai aussi les deux seuls points originaux qui sont la glissade à la corde au début, et le catapultage de Krugs en feu au milieu du film.
 
Un film qui pourrait intéressé... heu ... quelqu'un qui n'achète que des produits de contrefaçon chinois et qui n'a pas de très bon goûts. On peu aussi passer un bon moment si on le prend juste pour sa valeur amusante ... et avec des bières.
   
3,5/10


Par Renaud

High Noon

High Noon (Le train sifflera trois fois) (1952)
De Fred Zinnemann
Avec Gary Cooper, Grace Kelly, Thomas Mitchell
 
  
10h30, le future ex-shérif Will Kane vient d'épouser la jeune Amy. Cependant, il apprend qu'à midi, arrive le train avec à son bord, l'ancien criminel Frank Miller.

Le film nous raconte l'heure et demi insoutenable que le shérif devra vivre dans son petit village pour préparer sa survie, régler des comptes et choisir entre le travail professionnel ou ses sentiments.
Vous avez ici les trois unités (temps, lieu, action) des pièces classique de Corneille qui sont justement appliquées.
Ce film se démarque de ces contemporains par quelques points tels que, le shérif qui exprime sa peur, ses angoisses et cherche de l'aide auprès des habitants. Il hésite entre survivre en fouillant avec son aimée ou combattre en faisant son devoir. La sensibilité alloué au shérif est novateur et chamboule les habitudes. Ces problèmes sont portés par un Cooper pris de remord et convaincant mais buttant parfois sur ses propre limites technique. Une originalité en tout cas pour l'époque.
Nous avons à ses cotés la ravissante Kelly, charmante, n'ayant cependant que quelques ébauches de personnalité et trouvant sa concurrente dans le personnage de Katy Jurado interprétée par Helen Ramírez. Son jeu n'est pas forcément meilleur mais le personnage de femme d'affaire mexicaine apporte son lot d'originalité à l'histoire et ajoute un choix supplémentaire à notre héros.
À noter le jeune assistant incarné par Lloyd Bridges alias le contrôleur aérien dans Airplane! (Y a-t-il un pilote dans l'avion ?) ou l'amiral déjanté des Hot Shots!
Ainsi que l'apparition de Lee Van Cleef, ténébreux à souhait.
La bande son est composée de long silence, ponctuée de bruitage rajoutant une pression et une tension. Le thème du début est mélodieux et séduisant.
La caméra est calme et fait monter la pression régulièrement grâce à ses plans de plus en plus rapprochés des horloges soulignant le temps pressant et à ses plans du chemin de fer, rappelant régulièrement l'arrivé imminent du péril.
Le rythme totale est lent et centré sur les choix moraux du shérif, et se fait au détriment d'une scène d'action finale légèrement décevante.

Un bon film western, original se focalisant plus sur l'aspect personnel.

8/10


Par Renaud

mardi 14 février 2012

The Artist

The Artist (2011)
De Michel Hazanavicius
Avec Jean Dujardin, Bérénice Bejo, John Goodman, James Cromwell
 
 
À Hollywood, en 1927, George Valentin (Dujardin) est un acteur très célèbre. De son côté, Peppy Miller (Bejo) est une jeune figurante. L'arrivée du cinéma parlant va bouleverser leur vie.

Ce film n'était resté qu'un cours moment au cinéma, et j'ai eu la mal-chance de le rater la première fois, je suis donc heureux de l'avoir vu lors de sa ressortie en salle suite aux diverses nominations.

Présenté comme un film pastiche des années vingts et reprenant les formules de cette époque, ce film aborde l'histoire de l'avènement de la voie dans l'industrie du cinéma au travers du personnage de Valentin.
Interprété par un Dujardin, parfait dans ce rôle. Il est l'acteur idéal grâce à sa large gamme d'expressions et de mimiques humoristique. Ceux qui lui sont familier reconnaitrons facilement des traits emprunté à Brice (de Nice), à OSS 117 et à Loulou (Un gars, une fille). Il est toujours charmant et drôle et pourra impressionner les novices par sa facilité à faire des grimace et à changer d'expression. Le jeu qu'il donne durant les scènes dramatique et passionnant et bouleversant tout en restant léger.
Bejo joue une jeune actrice débutante, et nous offre un personnage guilleret. Le problème est qu'elle joue de manière beaucoup trop nerveuse et ne sait instaurer de stabilité. Ses expressions sont trop volatiles et peine à convaincre. En gros elle est fatigante et barbante.
Goodman et Cromwell apportent un soutient équilibré, portant le niveau d'acteur à une stabilité, bien que leurs rôles aient une tendance à la simplicité.
Uggie est attendrissant et vole régulièrement la vedette.
Les musiques accompagnant le film sont très agréable et nous projettent tout droit dans cette période. Elles sont largement inspiré de tout les œuvres du moment mais sonnent plus comme un hommage ou un tribut.
L'histoire du film est classique et emprunte beaucoup à certains films (par exemple Chantons sous la pluie). L'histoire est prévisible et n'est qu'une excuse pour voire les péripéties de Valentin, auquel on s'attache d'ailleurs très vite.
Les plans et le montage essayent de copier via des faux mauvais raccords, le faux cadre rond de l'optique, des gros plans intenses, des travelings avant et par le jeu de contraste, tout les films importants en noire et blanc. Le résultant est convaincant et nous remplit de nostalgie. Les gags visuels sont des répliques ou des simulacres de classique, mais ils sont bien placés et bien utilisés. La scène de cauchemars est très originale, remplis de symbolisme et tordant. Je regretterais que le visse n'ait été poussé jusqu'au bout dans la technique car certains plans et prises de vue sont totalement moderne et n'aurait pu être réalisé à l'époque.
Ce film joue au final la carte de la nostalgie et séduit facilement le publique et les critiques, mais il reste contenu par son manque de profondeur.

Un film extrêmement amusant.

8/10

La bande annonce est en tout cas déjà merveilleuse.

Par Renaud

Tonari no Totoro

Tonari no Totoro (Mon voisin Totoro) (1988)
De Hayao Miyazaki
Avec Hitoshi Takagi, Noriko Hidaka, Chika Sakamoto
 
  
Explorant les alentours, Mei rencontre Totoro, sorte de créature gigantesque et esprit de la forêt.

Un film plein d'amour, plein de gros sentiment  et plein de cœur aussi gros que son personnage principale Totoro, rien n'est vraiment important finalement dans ce que je vais rajouter. Totoro devenant par la même occasion le logo de l'entreprise Studio Ghibli.
Totoro est pratiquement l'archétype du film relaxe, plein d'amour, intermittent et insouciant. L'histoire est quasis inexistante est sert juste à la rencontre entre les enfants et la peluche géante, la personnalité du père et de la mère étant fade et générique. Mais cela se prête au charme de ce film. 
La séduction vient aussi par la beauté des images, par la qualité des décors hauts en couleurs, de l'animation pointu et professionnel, dépeignant avec grande précision et réalisme les mouvement et le comportement des enfants (preuve d'une observation remarquable) ainsi que par les couleurs magnifiques et enchanteresses.
Tout ces superlatif peuvent aussi s'appliquer à la bande son, adorable et claire. Les thèmes ont une musicalité et une personnalité se suffisant déjà à elles-mêmes, et accompagnent et ajoutent une force et un charme impressionnant à cette œuvre.
Le thème principale est un très bon exemple et ravive déjà la joie chez beaucoup de monde.
(quand ce n'est pas réinterprété par Cartman de South Park)

Un classique de l'animation, mignon et charmant, qui vous fera passer un moment sans prise de tête.

8/10


Par Renaud

dimanche 12 février 2012

The Box

The Box (2009)
De Richard Kelly
Avec Cameron Diaz, James Marsden, Frank Langella
 
 
Un couple en difficulté financière reçoit une boite étrange, où le fait d’appuyer sur son bouton leurs offre un million de dollar mais tue une personne inconnu par la même occasion.

Partant d'un canevas tel que celui-ci on serait en attende de questionnements sur l’égoïsme, l’altruisme, la tendance actuelle de notre société, etc.
Kelly (Donnie Darko) nous offre un monde étrange posant des questions et des situations cependant discutables avec un choix moral tel que "la vie d'une personne vaut combien d'argent?", "il s'agit d'une personne que l'on ne connait pas".
L'ambiance et le rythme rappel au départ celui d'un thriller avant de basculer vers l'étrange. L’atmosphère et le milieu (années '70) rappel grandement la série The New Twilight Zone (La Cinquième Dimension) auquel il partage la même source d'inspiration. Mais au passage il perd de son intérêt et force beaucoup trop le mystère et la non-explication de ce qui se passe.
Les scènes s'enchainent avec une logique évasive et on se retrouve juste à attendre la fin.
Le groupe d'acteur est équilibré et correcte mais ils n'ont pas la possibilité de donner tout leurs potentiels.
Beaucoup de relation et de thème sont trop simplement effleurés au détriment d'une histoire plus convaincant, plus captivante et plus touchante.
Le film est rattrapé par ses prises de vue propre et des plans de caméra de bonne longueur.

Un film intéressant durant sa première demi-heure, mais décevant au final. Il tombe vite à froid une fois qu'on a compris le message et la motivation.          

5,5/10



Par Renaud

samedi 11 février 2012

Being John Malkovich

Being John Malkovich (Dans la peau de John Malkovich) (1999)
De Spike Jonze
Avec John Cusack, Cameron Diaz, Catherine Keener
 
  
Craig Schwartz, un marionnettiste découvre un portail menant directement dans le cerveau de l'acteur John Malkovich.

Il est plus facile de parler de ce film si je vous cite Eternal Sunshine of the Spotless Mind de Michel Gondry. Vous vous rappelez ce film touchant, sensible, avec l'une des meilleurs interprétation de Jim Carrey? Il partage tout les deux le même brillant scénariste Charlie Kaufman. Ensuite, prenez le sens décalé et ajoutez-y un peu plus d'accessibilité et de questionnement et vous arriverez peu t’être à ce film-ci.
Jonze nous offre à travers une réalisation techniquement claire et propre, très bien construit et scénarisé, une réflexion sur les choix et la liberté ainsi que sur les émotions tel que l'avidité et l'amour/adoration.
Porté par des personnages atypique mais tellement réaliste, minable et crédible que l'on se prend très vite pris au jeu et qu'on se surprend à avoir de la compassion pour chacun d'entre eux.
Des personnage servi avec brio, entre autre par une Diaz et un Cusack méconnaissables, convaincant et amusant, qui nous offrent une interprétation amusante de personnages pitoyables et misérables face à cette nouvelle forme de drogue et d'évasion de la réalité.
Bravo donc à Diaz, et Cusack trouve enfin ici l'unique rôle qui lui convient finalement car le personnage qu'il interprète correspond à son type et à sa gamme d'expression.
Keener est parfaite dans son rôle de femme légèrement fatale abjecte ayant un gros appétit pour l’appât du gain et du pouvoir.
Quant à Malkovich, je dirais qu'il est fidèle à lui-même, sachant jouer avec l'absurdité de la situation et abordant certaines expressions qui ne lui sont pas familiers, se permettant même de se critiqué personnellement à certains moment.
À noter la scène particulièrement originale et géniale où Malkovich découvre le secret de l'histoire.

Il s'agit d'un film posant dans un murmure certaines questions et réflexions, mais charmant par sa logique établie dans un univers cocasse.

8/10


Par Renaud

vendredi 10 février 2012

Chinatown

Chinatown (1974)
De Roman Polanski
Avec Jack Nicholson, Faye Dunaway and John Huston


Mme Mulwray, engage le détective privé Jake Gittes pour suivre son mari, ingénieur des eaux de la ville et soupçonné d'adultère. Ce dernier est bientôt retrouvé mort, noyé.

Ce film détective nous projette dans le Los Angeles des années '30, baigné dans une affaire de corruption et sur le mystère qui pèse sur la gestion des eaux à L.A.
L'intrigue est présentée du point de vue de Gittes et nous sommes vite  happés par les manigances et par la caractérisation unique et attentionnée de chacun des personnages.
Les sujets abordés se recoupent et servent un scénario très bien ficelé et gardant en allène jusqu'à la fin du film.
J'apprécie aussi cette touche noire et dure rendant le film plus profond et réaliste.
Les acteurs sont très convaincant et nous offrent une prestation de très hauts niveaux, sans rentrer dans des clichés o-combien attirants et aisées. Nicholson se prête très bien à son rôle de détective chambouleur et agisseur, pendant que Dunaway est mystérieuse et intrigante.
Supporté par une musique typique des films détectives mais entrainante et participant à la personnalité du film.
Les prises de vue sont indicatrices, jouent avec le spectateur en ciblant l'attention sur celle du personnage principale et sur ses réactions.

Un classique du film détective. Point.

8,5/10


Par Renaud