samedi 24 mars 2012

Star Wars: Episode I - The Phantom Menace

Star Wars: Episode I - The Phantom Menace (La Menace Fantôme) (1999)
De George Lucas
Avec Ewan McGregor, Liam Neeson, Natalie Portman


Obi-Wan Kenobi et Qui-Gon Jinn, deux Jedi, doivent sauver la reine Amidala du blocus instauré sur sa planète par la Fédération du Commerce, secrètement contrôlée par un Sith.

Cela fait 13 ans que l'épisode 1 est sortit, et je suppose que pratiquement tout le monde sait de quoi je vais parler.
Je résumerai donc:
L'histoire s’emmêle et met l'attention aux mauvais endroits. Les révélations et l'intrigue sont molles.
Les acteurs sont bon mais les paroles sont dénoués de présence. Jake Lloyd est mauvais tout comme Jar Jar Binks.
Les scènes d'actions sont de haut niveaux, au détriment de la trame narrative.
La musique est ce qui se fait de mieux dans le monde du spectacle.
Pour plus d'info je vous invite à visionner
-la fameuse vidéo de Redlettermedia qui démonte et détruit le film


-une révision du script qui aurait été beaucoup plus intéressant et convaincant



La question à se poser maintenant est: que vaut la 3D?

Et bien, à part la scène de course de module et certains gros plans où l'on remarque une modélisation 3D des visages, cela n'apporte rien, à part un certain mal de tête, et ce malgré une augmentation des couleurs.

Pour les fans, mais un spectacle agréable.

6/10


Par Renaud

Demolition Man

Demolition Man (1993)
De Marco Brambilla
Avec Sylvester Stallone, Wesley Snipes, Sandra Bullock
 
 
Un policier agressif est mit en prison cryo-statique. Il est réveiller dans le future suite à l'escapade de son ennemi juré.

On s'attendrait avec un casting et un titre pareil à avoir un film bête plein d'action. Il est vrai que la violence est omniprésente mais ce film apporte aussi son lot de surprise.
Digne représentant de la période critique et satirique de l'histoire de Hollywood, où les modèles masculins avec encore des muscles et des répliques à deux balles, mais jouant dans des films ayant pour thème une critique de la société, étaient une satirique et il y avait un questionnement sur les pratiques et les habitudes des gens.
Je pourrais le mettre en parallèle  à Robocop, True Lies, Last Action Hero ou plus récemment à Starship Trooper.
Dans Demolition Man, John Spartan (Stallone) se réveille dans un mode futuriste où le contrôle des mœurs et habitudes est extrême. Toute relation sexuelle et contacte physique (baiser, poignée de main) est interdit et la violence est inconnue. Lorsque Spartan-la-brute arrive, nous avons droit à un choque de culture et à certains des moments les plus mémorable de l'histoire du cinéma de science-fiction tel que la machine à pénaliser les injures et la fameuse toilette à trois coquillage.
C'est rafraichissant et l'univers est plus controversé qu'il n'y parait.
Pour appuyer le milieu où se passe l'intrigue, les décors et l'aspect graphique ajoute un certains niveau de propreté dominé par un blanc aseptique. Le choix artistique des voitures et des vêtements étant très convenable et intéressant. La musique au début reflète les années 80. Mais il est comique que dans le future, les jingles commerciaux sont perçu comme étant de musiques pop de qualité.
Le point faible de ce film provient hélas de la palette d'acteur, mauvais et peu convaincant. Stallone a toujours été limité, mais Bullock est complètement novice. Snipe est lent et ses mouvements sont aussi rapide que celui d'un bœufs mort. Ne parlons même pas de Benjamin Bratt, magnifiquement mauvais comme à l’accoutumé.

Un film intéressant servit par un jeu pitoyable.

6/10


Par Renaud

The Spy Next Door

The Spy Next Door (Kung Fu Nanny) (2010)
De Brian Levant
Avec Jackie Chan, Amber Valletta, Billy Ray Cyrus


Bob Ho est un ancien agent de la CIA. Il va devoir surveiller les enfants de sa voisine et amoureuse.

Jackie Chan nous revient avec ce qu'il fait de mieux, un film de kungfu comique et pas sérieux, offrant un plaisir et un bon moment pour toute la famille.
L’excuse (l'histoire) qui nous est servit cette fois-ci, nous raconte un agent, amoureux de sa voisine, qui décide de partir en retraite et de s’investir dans sa relation. Pour ce faire, il devra convaincre les enfants de la voisine, difficiles et bornés, mais ayant chacun leurs points faible.
La technique utilisé pour abordé ces sujets est très familière: un étranger arrive dans la famille et grâce à son aura et son point de vue, met de l'ordre dans la famille (p.ex. Mrs. Doubtfire, etc.). Les enfants ont assez de personnalité et son assez honnêtes dans leurs rôles pour convaincre. Ce qui n'est pas le cas de la mère (Amber Valletta) et du collègue (Cyrus) trop artificiels et n'ayant aucune personnalités.
Les méchants sont de bêtes caricatures de l'ère soviétique, parodie de parodie de vilain de James Bond.
Chan est mauvais dans son rôle et a toujours des problèmes à s'exprimer correctement en anglais. Ce n'est pas grave, on est la pour le voir faire des cabrioles et autre joyeuseté mais son âge se fait sentir dans ses mouvements et on regrette de voir des actions plus lentes, et de voir ses mouvement aidé par des câbles tracteurs.
Les scènes d'actions sont qui plus est en large retrait en durée et en nombre à ses habitudes. On est content de voir la preuve d'originalité appliquée dans des environnements restreints et l'utilisation d'accessoire de tout les jours tel qu'un robinet ou des casseroles dans une cuisine.
À la limite, l'ouverture est la chose la plus plaisante grâce à un montage d'une panoplie d'ancien film de Chan.
La musique est bateau, se contentant de rythme simpliste.

Un film familiale, plaisant pour les plus jeunes, décevant pour les habitués de Chan.

5/10



http://fr.wikipedia.org/wiki/Kung_Fu_Nanny
Par Renaud

jeudi 1 mars 2012

American Psycho

American Psycho (2000)
De Mary Harron
Avec Christian Bale, Justin Theroux, Josh Lucas


Patrick Bateman est un jeune trader à Wall-Street qui vie dans le luxe. Cependant il se laisse aussi aller à ses pulsion meurtrière.

Ce film se différencie par la manière dont il aborde le personnage principale. Bateman est un personnage totalement superficiel, artificiel, vide au fond de lui et inintéressant. Cette colère et ce manque de profondeur en  lui se révoltent sous la forme de pulsions meurtrières et destructrices. Tuer lui faisant le même effet que la drogue. Il est aussi égoïste, imbus et maniaque. Il vit et beigne dans un monde déconnecté, au dessus de la classe moyenne et se justifie par des propos sexiste, répétant de grande idéologie mais sans conviction, à la manière d'une Miss à un concours de beauté.
Le film se retrouve à tourner et à être porter seul par le personnage principale, heureusement joué avec brio par un Bale totalement impliqué dans son personnage. Il est subtile par moment et totalement déconnecté et fou à d'autres. Cette instabilité ainsi que son regard pervers ajoute de la conviction à son personnage.
Les autres personnages manquent de développement, mais cela peu t'être une interprétation et une vision qu'à Bateman sur le monde. À noter la présence de Reese Witherspoon, mais n'offrant pas une interprétation mémorable.
L'ambiance et le rythme sont régulier et ont une tendance légèrement stressante et on tombe dans le jeu à essayer de deviner quelle personnage va ou non périr.
Les décors et l'architecture intérieur est raffiné et sont le reflet de la personnalité du personnage tout en illustrant très bien la période fin '80.
La bande son est accompagné par quelques musiques célèbres représentative et  qui précèdent aussi les scènes délurées du personnage avec son monologue fière et orgueilleux.

Un film ayant fait parler de lui plus par ses scènes violente que par sa critique ouverte de notre société.

7/10



Par Renaud

Megamind

Megamind (2010)
De Tom McGrath
Avec Will Ferrell, Jonah Hill, Brad Pitt
 
 
Megamind, ennemi juré de Megacity, arrive un jour à vaincre son némésis Metro Man.

Le pitch de départ étant déjà assez original puisque se basant et racontant l'histoire du "vilain", j'attendais surtout de voir ce que Dreamwork allait nous apporter.
Il est vrai que ce studio n'a jamais été le ténor dans ce milieu, mais je dois constater que chacune de ses productions faisait un pas dans la bonne direction.
Qu'en est-il de celui ci? Et bien ce n'est pas mal du tout!
Donc, l'histoire est novateur, mais est aussi un plagia totalement assumé de la plus part des films de superhéros et particulièrement de Superman, de par sa construction ainsi que via certains clins d’œil tel que le fantôme du père/Marlon Brando, la planète natale détruite dont le seul survivant est le héros en question, ou bien la fille dont il tombe amoureuse, la journaliste Roxanne/Loïs Lane.
Il y a des références à la culture populaire tout au long du film sans pour autant en dépendre totalement l'humour et l'histoire étant assez solide pour être autonome.
Les rebondissements et le rythme sont bien tenus et construit et on se retrouve à éprouver de la compassion pour le protagoniste principal.
Les thèmes et l'intrigue sont moins originaux mais restent cependant bien utilisés. Il s'agit d'un vilain voulant se racheter, mais avec un soupçon d’existentialisme.
Le point fort est la personnalité excentrique et tourné sur la mise en scène de Megamind. L'animation du personnage est d'une très grande qualité et certaines scènes où Megamind se trouve dans des situations tendue sont très amusante grâce à ses mimiques et l'interprétation correcte de Ferrell.
Les scènes où Megamind apparait sont aussi accompagnées par une chouette sélection de musique rock avec par exemple du AC/DC, Michael Jackson ou du Guns 'N Roses.

Un film amusant et prenant.

7,5/10


Par Renaud