jeudi 18 octobre 2012

The Dark Knight Rises

Parlons un peu plus longuement du tant attendu The Dark Knight Rises.
Les thèmes abordés sont dans le prolongement de ceux évoqués dans Begins et TDK et sont accrocheur, cependant, ils ne sont jamais clairement présentés, et le film se permet même à certains moments d’en oublier l’existence par des actions en contradiction. Le thème présenté dans les bandes annonces (les habitants de Gotham font l
eurs choix) n’est toujours pas résolut, laissant toute la décision et la lutte aux mains de Batman. L’histoire se focalise plus sur le personnage de Bruce Wayne et aborde de nombreux sujets très intéressant et est passionnant, hélas l’application est désordonné. À vouloir mettre trop, la narration en prend un coup. La première heure aurait dû se construire différemment, car cela donne l’impression d’avoir deux film mit bout-à-bout. L’histoire entrainante est parsemée d’incohérence logique, une vision pourtant chers à Nolan et qu’il nous avait bien fait ressentir au travers de ses deux précédent opus. Il y a des trous narratifs, des ficelles judicieusement placées, des questions sans réponses, et des révélations bien trop apparentes. Il y a des facilités visibles, mais cela se baigne dans l’ambiance magistrale et séduisante fournit par le film.
L’univers est passionnant, les artistes et l’équipe technique nous présentant un Gotham City convaincant, mais manquant de vie (on voit peu de citoyen). La réalisation est de ce qui se fait de mieux, malgré une caméra souvent hors-focus, et une tendance à prendre les plans de trop près.
Les effets spéciaux servent le film et ne font qu’ajouter de la vigueur et de l’entrain aux situations.
Il n’y a que quelques nouveaux thèmes musicaux, très bons, mais le reste est des reprises des films précédents, dommage.
Les acteurs sont très bons. Bale et Cain ont plus d’espace pour jouer. Hardy est plein de potentiel mais n’as l’occasion de le montré que vers la toute fin, la présentation de Bain durant la majorité du film étant déséquilibré et pas totalement assumé. Cotillard est dispensable dans ce film (Kek kek X.X). Hathaway est charmante et est la surprise du film. Elle incarne une Selina Kyle attachante, et ayant diverse facette, hélas souffrant aussi du manque de temps d’écran pour le développement.
Le film a un rythme déséquilibré, utilisant par deux fois la même idée porteuse (2 fois Rises…mauvais choix), mais le climax final est impressionnant.
On ressent durant toute la durée du film, les techniques de réalisation et ficelles scénaristique typiques de Hollywood, quelque chose de Nolan s’efforce pourtant à éviter à tout pris dans ses films. Bien que l’histoire soit super intéressant et passionnant, à vouloir en mettre trop, on se retrouve avec un bazar.

Mon avis final :
Ce film reste parmi les meilleurs films de l’année.
Il est entaché et emmêlé par la domination des producteurs et d’Hollywood.
Il manque la touche d’âme de Nolan.
Il est une merveille visuelle et de réalisation.
Un très bon final, bien conclu.
Analogie : Rises est à la trilogie Batman, ce qu’est Le Retour Du Jedi à la trilogie Star Wars

9/10

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