samedi 24 mars 2012

Demolition Man

Demolition Man (1993)
De Marco Brambilla
Avec Sylvester Stallone, Wesley Snipes, Sandra Bullock
 
 
Un policier agressif est mit en prison cryo-statique. Il est réveiller dans le future suite à l'escapade de son ennemi juré.

On s'attendrait avec un casting et un titre pareil à avoir un film bête plein d'action. Il est vrai que la violence est omniprésente mais ce film apporte aussi son lot de surprise.
Digne représentant de la période critique et satirique de l'histoire de Hollywood, où les modèles masculins avec encore des muscles et des répliques à deux balles, mais jouant dans des films ayant pour thème une critique de la société, étaient une satirique et il y avait un questionnement sur les pratiques et les habitudes des gens.
Je pourrais le mettre en parallèle  à Robocop, True Lies, Last Action Hero ou plus récemment à Starship Trooper.
Dans Demolition Man, John Spartan (Stallone) se réveille dans un mode futuriste où le contrôle des mœurs et habitudes est extrême. Toute relation sexuelle et contacte physique (baiser, poignée de main) est interdit et la violence est inconnue. Lorsque Spartan-la-brute arrive, nous avons droit à un choque de culture et à certains des moments les plus mémorable de l'histoire du cinéma de science-fiction tel que la machine à pénaliser les injures et la fameuse toilette à trois coquillage.
C'est rafraichissant et l'univers est plus controversé qu'il n'y parait.
Pour appuyer le milieu où se passe l'intrigue, les décors et l'aspect graphique ajoute un certains niveau de propreté dominé par un blanc aseptique. Le choix artistique des voitures et des vêtements étant très convenable et intéressant. La musique au début reflète les années 80. Mais il est comique que dans le future, les jingles commerciaux sont perçu comme étant de musiques pop de qualité.
Le point faible de ce film provient hélas de la palette d'acteur, mauvais et peu convaincant. Stallone a toujours été limité, mais Bullock est complètement novice. Snipe est lent et ses mouvements sont aussi rapide que celui d'un bœufs mort. Ne parlons même pas de Benjamin Bratt, magnifiquement mauvais comme à l’accoutumé.

Un film intéressant servit par un jeu pitoyable.

6/10


Par Renaud

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