mardi 14 février 2012

The Artist

The Artist (2011)
De Michel Hazanavicius
Avec Jean Dujardin, Bérénice Bejo, John Goodman, James Cromwell
 
 
À Hollywood, en 1927, George Valentin (Dujardin) est un acteur très célèbre. De son côté, Peppy Miller (Bejo) est une jeune figurante. L'arrivée du cinéma parlant va bouleverser leur vie.

Ce film n'était resté qu'un cours moment au cinéma, et j'ai eu la mal-chance de le rater la première fois, je suis donc heureux de l'avoir vu lors de sa ressortie en salle suite aux diverses nominations.

Présenté comme un film pastiche des années vingts et reprenant les formules de cette époque, ce film aborde l'histoire de l'avènement de la voie dans l'industrie du cinéma au travers du personnage de Valentin.
Interprété par un Dujardin, parfait dans ce rôle. Il est l'acteur idéal grâce à sa large gamme d'expressions et de mimiques humoristique. Ceux qui lui sont familier reconnaitrons facilement des traits emprunté à Brice (de Nice), à OSS 117 et à Loulou (Un gars, une fille). Il est toujours charmant et drôle et pourra impressionner les novices par sa facilité à faire des grimace et à changer d'expression. Le jeu qu'il donne durant les scènes dramatique et passionnant et bouleversant tout en restant léger.
Bejo joue une jeune actrice débutante, et nous offre un personnage guilleret. Le problème est qu'elle joue de manière beaucoup trop nerveuse et ne sait instaurer de stabilité. Ses expressions sont trop volatiles et peine à convaincre. En gros elle est fatigante et barbante.
Goodman et Cromwell apportent un soutient équilibré, portant le niveau d'acteur à une stabilité, bien que leurs rôles aient une tendance à la simplicité.
Uggie est attendrissant et vole régulièrement la vedette.
Les musiques accompagnant le film sont très agréable et nous projettent tout droit dans cette période. Elles sont largement inspiré de tout les œuvres du moment mais sonnent plus comme un hommage ou un tribut.
L'histoire du film est classique et emprunte beaucoup à certains films (par exemple Chantons sous la pluie). L'histoire est prévisible et n'est qu'une excuse pour voire les péripéties de Valentin, auquel on s'attache d'ailleurs très vite.
Les plans et le montage essayent de copier via des faux mauvais raccords, le faux cadre rond de l'optique, des gros plans intenses, des travelings avant et par le jeu de contraste, tout les films importants en noire et blanc. Le résultant est convaincant et nous remplit de nostalgie. Les gags visuels sont des répliques ou des simulacres de classique, mais ils sont bien placés et bien utilisés. La scène de cauchemars est très originale, remplis de symbolisme et tordant. Je regretterais que le visse n'ait été poussé jusqu'au bout dans la technique car certains plans et prises de vue sont totalement moderne et n'aurait pu être réalisé à l'époque.
Ce film joue au final la carte de la nostalgie et séduit facilement le publique et les critiques, mais il reste contenu par son manque de profondeur.

Un film extrêmement amusant.

8/10

La bande annonce est en tout cas déjà merveilleuse.

Par Renaud

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