dimanche 26 février 2012

The Messengers

The Messengers (Les Messagers)(2007)
De Oxide Pang Chun, Danny Pang
Avec Dylan McDermott, Penelope Ann Miller, Kristen Stewart

 
Un famille déménage dans une petite maison. Pendant que le père cultive des tournesols, le jeune fils et la fille voient des choses étranges.

Un film d'horreur-thriller...
Normalement j'aime bien regarder ce genre de films, pas rien que pour la peur qu'ils sont sensés nous administrer, mais aussi pour l'originalité que peux faire preuve certains réalisateurs.
Ici nous n'avons aucun des deux.
Les frères Pang nous avaient offert The Eye et cela se reconnait directement. Les formules sont les mêmes, la technique est la même, le suspens est le même.
Pour qui n'aurait jamais vu un film d'horreur asiatique, ok, il s'agit simplement de trucs qui nous font sursauter, qui passent pour la dixième fois devant l'objectif, à non, derrière le personnage mais quand celui-ci se retourne, pouf plus rien. Rien d'inquiétant finalement.
Cela devient déjà embêtant à la deuxième fois, et on se retrouve à souffrir d'une angoisse causée par la qualité au lieu du contenu.
Les acteurs sont barbants de part leurs jeu limité et par leurs personnalités uni-dimensionnelle et légumineuse. Le personnage de la mère étant dès les premières minutes insupportable et le père étant invraisemblable.
Je suis toutefois étonné de voir une bonne prestation de la part de la jeune adolescente Stewart dans le rôle d'une ... jeune adolescente. Elle arrive à exprimer quelques expressions convaincantes et permet de nous donner le courage de continuer de voir ce film.
Autre mention au petit garçon. Son rôle est limité à la même utilité qu'un panneau directionnel mais il reste attendrissant et bon.
Les plans et les coupures infligeant une soi-disant frayeur sont rasant, surtout arrivé au moment du film où l'on se prend une vingtaine de coupure et gros plans de toute les facettes de Stewart, dos à un spectre, et lorsqu'elle se retourne...
Tout çà pour çà, décevant.
Au moins il y a une séparation lumineuse nette entre l’intérieur, qui ce veut sombre, à tendance rouge et noire, et l'extérieur qui est clair avec des palettes de couleurs jaunes et verte... hélas artificiellement trop sur-rehaussé dans la colorimétrie.
La fin est prévisible mais quelle est l'utilité de ces foutus corbeau? Présentez comme un hommage à Hitchcock et à The Birds?

Un film pas original et très vite trop ennuyeux.

4/10


Par Renaud

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