mardi 6 décembre 2011

Transformers: Dark of the Moon

Transformers: Dark of the Moon (Transformers 3 : La Face cachée de la lune) (2011)
De Michael Bay
Avec Shia LaBeouf, Rosie Huntington-Whiteley, John Turturro


Les Autobots apprennent l’existence d'un vaisseau Cybertronien sur la Lune. Cependant, les Decepticons veulent aussi récupérer ses secrets.

Les robots ménagers préférer des enfants et du grand public sont de retour! Encore une fois...
Le précédent opus avait réussit à pourrir toutes les bonnes idées et l'éclair de génie/le coup de bol, que nous avait offert le spectacle haut en couleur qu'était le premier Transformers de Bay.
Heureusement pour ce troisième épisode, Mr. Bay a (un peu) apprit de ses erreurs mais pas de cette fâcheuse manie de forcer le PG-12. Est ce que tout l'univers du divertissement Hollywoodien est focalisé sur ce petit segment? Personne d'autres que les 12et+  n'a de l'argent ou du goût?
Revenons à nos robots: l'histoire commence avec cette belle histoire de conspiration (encore), que le gouvernement US aurait caché l’existence d'un vaisseaux extra-terrestre découvert sur la Lune, et que les expéditions Apollo ont été mis sur pied dans le but d'en savoir plus.
L'intrigue démarre rapidement et on est vite entrainé dans l'histoire. Si seulement on passe à coté des calamités: "l'expédition passe maintenant du coté obscure de la Lune et nous ne pourrons plus les capter"... s'il vous plait, retournez à vos cours!
Donc l'histoire avance jusqu'au moment où l'on retrouve le petit garçon, vous savez, celui qui se trouvait à coté des super-classe-génial robots!, et la "nouvelle" remplacante de Megan Fox. Un personnage hautement faire-valoir, mais compansant par sa plastique et son manque de jeu.
Sam Witwicky a des difficultés pour trouver un travaille, et LaBeouf nous offre un personnage qui passe son temps à gueuler sur sa copine  ou faisant son caca nerveux. Dommage, il était plus intéressant et plus comique avant.
Retournons aux vrai héros du film: les transformers (tiens, je viens de remarquer que l'industrie française n'a pas traduit le titre en "transformeurs" ou mieux "transformateurs").
Des nouvelles têtes apparaissent. Hélas ce sont toujours des caricatures, certes moins racistes ségrégationniste (quoique...). Et on n'a moins l'impression d'avoir subitement tout un régiment de personnages ayant un semblant d'importance, essayant de se battre pour quelques secondes d'apparition à l'écran: cette fois-ci, ce sont de "simples" pions à envoyer à la charpie.
La personnalité des robots est dans la continuité des précédants épisodes mais on regrettera le manque générale de réel évolution.
L'animation et les effets pyrotechnique sont les atouts de ce films. Les explosions en veux-tu, en voilà, des véhicules beaux comme des camions (huhuhu), et un cadre beaucoup plus grand.
Je regrette que les phases de transformations soient plus réduites, courtes, voire cachées, et que le réalisateur n'aie pas profité de l'avancement technique pour nous offrir des beaux plans rapprochés.
Les scènes d'actions ont toujours, sinon plus encore, un aspect brouillon et les images manquent de points de convergence.
La musique apporté par Steve Jablonsky est toujours au point mais la sur-utilisation des scènes pseudo-dramatique ne portent plus, perdent leurs utilités et leurs impactes.
Sinon, bon point pour l'apparence de John Malkovich!

Un spectacle hautement distrayant, si on met son cerveau au placard, avec des potes et un bac, meilleur que le second, mais ne rattrapant pas le premier.

6,5/10


Par Renaud

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