mercredi 21 décembre 2011

Up

Up (Là-haut) (2009)
De Pete Docter
Avec Edward Asner, Christopher Plummer, Jordan Nagai
 

 Carl Fredricksen, 78 ans, attache des milliers de ballons à sa maison et s'envole avec Russel, un jeune scout, vers l'Amérique du Sud.

Wouhouuu, un Pixar, connaissant le talent et la qualité de tout les produits sortit de ce studio, c'est avec beaucoup d'attentes que j'ai regardé ce film.
Ce que Pixar nous a aussi habitué à avoir, c'est de la fraicheur et l'originalité dans chacun de leurs films.
Nous avons toutefois ici un film ayant la forte impression de déjà-vue. L'introduction rappel aussi bien par son style que par l'époque situé et sa méthode de narration le film Les Indestructibles. Le rythme ponctuel, doux, nostalgique et présenté sans voix rappel qu'en à lui WALL·E.
Un peu d'originalité que diantre!
En fait c'est çà, tout le film tourne autour d'un thème majeur: la nostalgie.
La maison, tirée par Carl durant la majeur partie du film, représente son histoire et ses souvenirs (me rappelant d'ailleurs fortement une scène abordée de la même façon dans Labyrinth de Jim Henson).
Les touches de références à l'actualité (familles recomposées, mixité, pressions immobilières) sont à peine effleurées et n'apportent pas assez au film. L'histoire est donc avancé grâce aux intervention lamentable du gamin et d'un chien complètement idiot, traitre et rébarbatif.
Grâce à l'interprétation de très bon niveau de tout les comédiens, Carl représente la volonté et le courage de laisser ses rêve, de se concentrer sur le plaisir réel et savoir passer à autre chose, alors que Charles Muntz, le "vilain", s'accroche en vain à son rêve, ce qui le conduit à l'échec. Ha, déjà que ce personnage n'avait aucune personnalité et que sa motivation est aussi solide qu'une assiette en porcelaine se trouvant sur la trajectoire d'un troupeau d'hippopotame.
Pas plus de profondeur ou de rebondissement. Point.
D'accord la technique et les graphismes sont de toute beauté mais excepté deux, trois plans, on n'a plus la patte artistique éblouissante caractéristique de Pixar. Les personnages ont plus l'impression d'être issus de Dreamwork, et la surprise technique n'est plus comparable à la sensation de découvrir par exemple WALL·E ou Toy Story 3 pour la première fois au cinéma.
Même les musiques, toujours charmantes et magiques de Michael Giacchino, rappellent trop souvent, par ses sonorités, le film Ratatouille.
Je peu comprendre que beaucoup de gens titre ce film comme le meilleur de tous, mais ce film a fait ce choix narratif au détriment de sa vigueur, de son humour, ici fréquemment banal et facile, et de sa fraîcheur.
Ce film baigne juste dans le jus mélo-dramatique de la nostalgie.
Serait-ce une réflexion propre du studio et une justification à Cars 2?

Un film techniquement correcte mais au scénario trop simple et plat.

8/10


Écureuil !!!

Par Renaud

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